Pour son meeting du 1er Mai, la présidente du RN, qui s’adressait à la jeunesse, a dévoilé les contours d’un plan en faveur de l’entrepreneuriat des moins de 30 ans, ultralibéral et inégalitaire.
Convaincue que les voix des catholiques conservateurs sont essentielles à sa victoire en 2022, Marine Le Pen, jusque-là sur une ligne « laïque », multiplie les signes en leur direction. Au risque de la contradiction.
Venue soutenir Sébastien Chenu, candidat face au président de région sortant Xavier Bertrand, la présidente du RN a cloué au pilori celui qui est désormais aussi son adversaire pour 2022.
Le parti de Marine Le Pen, qui a définitivement abandonné la sortie de l’euro, doit intégralement revoir son programme économique de 2017. Considérant avoir fait le plein parmi l’électorat populaire, il souhaite désormais séduire à droite. Un pari risqué.
Quelques centaines de manifestants se sont réunis à Paris ce samedi pour protester contre la dissolution du mouvement d’extrême droite enclenchée par le ministère de l’intérieur. Une contre-manifestation prévue au même moment n’a pas pu se tenir.
Depuis l’annonce de la prochaine dissolution de leur mouvement, les membres de Génération identitaire crient à la « décision politique ». Le ministère de l’intérieur accuse l’association de prôner « une idéologie xénophobe » et de se comporter « comme une milice ».
Jeudi soir, le service public a permis à Gérald Darmanin et Marine Le Pen de débattre de leurs obsessions communes. Un échange rempli d’amabilités et de convergences de vue, durant lequel le ministre de l’intérieur a même jugé la présidente du RN « plus molle » que lui.
Le Rassemblement national a beaucoup communiqué sur les dix ans de présidence de Marine Le Pen, le week-end dernier. À son bilan, selon beaucoup de médias, la « dédiabolisation » du parti. Retour sur une escroquerie réussie.
Discréditer les mouvements antiracistes en les faisant passer pour « racistes » ou « racialistes » : la dernière posture rhétorique du Rassemblement national n’est que l’avatar d’une longue euphémisation d’un racisme constitutif.
Selon nos informations, la justice se penche sur les conditions d'obtention du prêt de 8 millions d’euros qui a sauvé le Rassemblement national après les élections de 2017. Un signalement de Tracfin a été joint à l’enquête en cours sur les commissions touchées par l’intermédiaire des prêts du RN, l’ex-eurodéputé Jean-Luc Schaffhauser.
Qu’y a-t-il de commun entre la rhétorique du président américain et la vision du monde du Führer allemand ? Si l’un et l’autre ont pris et exercé le pouvoir, n’était-ce pas précisément parce que leurs voisins et adversaires n’avaient pas pris au sérieux ce que racontaient ces personnages grotesques ?
Deux responsables de Génération identitaire ainsi qu’un ex-cadre ont été relaxés en appel mercredi. Ils avaient été condamnés à six mois de prison ferme en 2019 pour avoir « exercé des activités dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ».
Une dizaine de hooligans ont provoqué un affrontement lors de la mobilisation contre la loi « sécurité globale », samedi. Ils appartiennent à Strasbourg Offender, un groupuscule néonazi.
Selon nos informations, cinq militants du groupuscule d’extrême droite Groupe Union Défense (GUD), dont leur ancien chef à Paris, Logan Djian, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « violences aggravées » à l’encontre d’un de leurs anciens camarades.
Dissous en 2019, le Bastion social, groupuscule d’extrême droite violent, s’est renforcé, passant de six à une quinzaine d’antennes locales. Une procédure judiciaire est en cours pour « reconstitution de groupement dissous ». Révélations.
Le documentaire fait la part belle aux intervenants de la nébuleuse QAnon, qui estime que Trump va sauver l’humanité des sombres visées d’un gouvernement mondial secret. Il s'inspire aussi – à la limite du plagiat – du film conspirationniste américain Plandemic.