Marine Le Pen était en visite vendredi à Béziers, avant de mettre le cap sur Perpignan ce dimanche. À moins de 100 jours de l’élection présidentielle, l’électorat de « la droite de la droite » s’inquiète de la dispersion des voix causée par la candidature de Zemmour et esquisse l’idée d’un vote utile.
L’extrême droite française reprend le flambeau d’Enoch Powell, auteur du discours dit des « fleuves de sang », qui, en 1968, vitupérait le prétendu péril migratoire. Retour sur ce moment, dont semble sortie la Grande-Bretagne, à rebours de la France.
La candidate du Rassemblement national a su conquérir depuis dix ans un électorat féminin traditionnellement rétif au vote d’extrême droite. Face à la candidature de Zemmour, la question du genre sera déterminante dans la prochaine élection présidentielle.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par le groupe antifasciste Jeune Garde, on découvre deux soutiens d’Éric Zemmour s’entraînant au tir tout en expliquant viser des élus de La France insoumise, le président de la République, les « antifas » et « du jeune bougnoule mental ».
Dans un livre récemment paru, des auteurs comme Beigbeder, Bruckner, Tesson, Giesbert ou Enthoven racontent leur expérience auprès des chanoines traditionalistes de l’abbaye de Lagrasse. Une façon de glorifier, avec des accents identitaires très marqués, un Occident qui relèverait enfin la tête par une renaissance catholique.
Deux militants d’ultradroite ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête ouverte sur les violences commises au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte. Parmi eux, Marc de Cacqueray-Valmenier, présenté comme le chef du groupuscule néonazi Zouaves Paris.
Le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle a marché sur les pas de ses soutiens identitaires les plus radicaux qui fantasment une « guerre des civilisations ». Une exploitation politique dénoncée par une partie de la communauté arménienne.
Après la profanation du carré musulman du cimetière de Mulhouse, notre chroniqueur Nicolas Lebourg s’interroge sur la généalogie de ces actes. S’ils s’inscrivent dans un climat délétère, on ne saurait les réduire à de simples faits d’actualité. Surtout si l’on s’attarde sur le devenir du récit autour du cimetière de Carpentras en 1990.
Gérald Darmanin a annoncé dimanche 12 décembre sur RTL avoir « engagé la procédure de dissolution » des Zouaves Paris, un groupuscule néonazi accusé d’avoir participé aux violences commises au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte.
Comment les militants « antifas » sont-ils devenus des fascistes dans certains médias ? Les antiracistes, les nouveaux racistes ? Retour sur l’efficace travail de sape lexical mené par l’extrême droite.
Au lendemain de l’agression de journalistes et de militants antiracistes au meeting d’Éric Zemmour, les rares condamnations politiques ont brillé par leur mollesse et leur relativisme. Au pouvoir comme dans l’opposition, certains ne luttent plus contre l’extrême droite : ils composent avec elle.
Le groupuscule « Zouaves Paris » a revendiqué lundi, dans une vidéo, les violences commises à l’égard de militants antiracistes lors du meeting d’Éric Zemmour à Villepinte. Des responsables de la sécurité ont remercié les auteurs des agressions. Mardi, le candidat a « condamné toutes les violences », tout en qualifiant les militants de SOS Racisme de « provocateurs » et « chiens truffiers des subventions ».
Le candidat d’extrême droite ne manque aucune occasion de fustiger le libéralisme. Mais les liens entre sa vision du monde et la pensée historique du néolibéralisme, à commencer par celle de Hayek, sont évidents.
L’ancien éditorialiste de CNews et du Figaro a officialisé, mardi, sa candidature à l’élection présidentielle dans un clip reprenant toutes ses obsessions identitaires. Sur le terrain, sa campagne est devenue particulièrement compliquée.
Alors que les arrestations se multiplient ces derniers jours dans les milieux d’ultradroite, la DGSI a, selon nos informations, redéployé des moyens humains pour faire face à cette menace. À ce jour, neuf enquêtes judiciaires sont en cours sous une qualification « terrorisme » et 53 militants mis en examen.
Dimanche 21 novembre, en début d’après-midi, peu avant le match de football Strasbourg-Reims, les membres du groupe Strasbourg Offender se sont battus contre les Rémois du MesOs en plein centre-ville de la commune de Kilstett.