Les plateaux réactionnaires ont minimisé l’importance à accorder aux idées politiques du « gifleur » de Tain-l’Hermitage. Ce qui est plus étonnant, c’est que le « giflé » a opté pour la même stratégie, préférant évoquer la bêtise du jeune homme que ses accointances « patriotes ».
Usul
et Rémi Liechti
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AprèsAprès la fameuse gifle présidentielle de Tain-l’Hermitage et les révélations sur les orientations politiques du « gifleur », les plateaux réactionnaires ont tout fait pour minimiser l’importance à accorder aux idées politiques du trublion : cette gifle, Emmanuel Macron l’avait de toute façon méritée et il s’agissait maintenant de relativiser et, surtout, de ne pas s’appesantir sur le profil du garçon et ses sympathies.
Ce qui est plus étonnant, c’est que le « giflé » a opté pour la même stratégie, préférant évoquer la bêtise du jeune homme que ses accointances « patriotes ». La stratégie du déni semble pourtant dangereuse car en matière de terrorisme d’ultradroite, les signaux sont au rouge.
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