Lors de sa journée d’initiative parlementaire, le groupe d’extrême droite allié au RN n’a réussi à faire adopter aucune proposition. Les discussions sur la suppression de l’exécution provisoire des peines d’inéligibilité ou les mariages mixtes ont tourné à la farce.
Mercredi 25 juin, une centaine de personnes ont défilé dans la ville du Pas-de-Calais pour dénoncer les propos de la députée du RN révélés par Mediapart. Une mobilisation à l’appel du Collectif antifasciste du bassin minier, rejoint par une vingtaine d’associations.
Autrice pendant trente ans d’écrits haineux qu’elle n’a jamais reniés publiquement, la députée du Pas-de-Calais a aussi rendu hommage dans un ouvrage à une figure du nazisme en Belgique, a découvert Mediapart. Amie intime de Marine Le Pen, Caroline Parmentier faisait encore la promotion de ce livre dans les années 2010.
Un collectif homonationaliste essaie de monter un coup médiatique pour participer à la marche des fiertés de Paris. L’entourage de Bruno Retailleau et la préfecture de Paris ont demandé aux organisateurs d’assurer sa sécurité dans la manifestation.
Un grand raout libéral-conservateur coorganisé par les galaxies des deux milliardaires a rassemblé, mardi soir, toutes les chapelles de la droite et de l’extrême droite. Lesquelles insistent sur leurs nombreux points communs, y compris sur la question économique. Et prônent le rassemblement pour 2027.
Alors que la députée Parmentier n’a jamais renié ses écrits haineux publiés dans « Présent », la leadeuse du RN a parlé, jeudi, d’un journal qui lui a « mené une guerre politique ». En 2013, elle saluait pourtant « la liberté » du quotidien dans un entretien mené par... Caroline Parmentier, qu’elle a ensuite embauchée au parti.
Les écrits racistes, antisémites et homophobes de la députée Caroline Parmentier suscitent le plus grand embarras au sein du parti d’extrême droite. Entre silences gênés et soutiens gênants, c’est toute sa stratégie de « dédiabolisation », construite depuis plus de vingt ans, qui s’effondre en quelques jours.
Interrogés sur les propos racistes, homophobes, antisémites et anti-avortement de la députée du Rassemblement national, ses collègues du Palais-Bourbon se sont montrés gênés. La plupart ont évité nos questions, d’autres ont préféré en rire. Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont pas encore réagi.
Artisane de la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen, Caroline Parmentier a publié pendant trente ans des écrits racistes, antisémites et homophobes. Sur Facebook, elle affichait aussi ouvertement son soutien au maréchal Pétain en 2018, a découvert Mediapart. L’embarras gagne le Rassemblement national.
Stratège de Marine Le Pen, la députée Caroline Parmentier a écrit pendant trente ans dans le quotidien « Présent ». Elle y parle du « lobby juif », rend l’homosexualité responsable du sida, célèbre Pétain, attaque la « grosse » Simone Veil et fustige les « supporters babouins » dans les stades. Interrogée par Mediapart, elle ne retire rien de ce qu’elle a pu écrire.
Selon les informations de Mediacités, l’ancienne tête de liste Reconquête a opportunément bénéficié d’un poste de « directrice développement », très bien rémunéré, de la part d’une société qu’elle a ensuite sollicitée pour sa campagne. Au cœur de ce montage, le député RN de la Drôme Thibaut Monnier.
Le parti de Marine Le Pen a invité ses amis européens, dont le premier ministre hongrois Viktor Orbán, pour célébrer l’anniversaire des élections européennes. L’occasion de mener un meeting aussi champêtre que radical, où la théorie complotiste du « grand remplacement » a été omniprésente.
À Saint-Martin-de-Boscherville, près de Rouen, la paroisse catholique de l’abbé Delavenne illustre le retour en force des lignes traditionalistes au sein du diocèse. La tolérance de l’archevêque de Rouen envers les franges traditionalistes et proches de l’extrême droite interroge.
Treize membres du groupuscule identitaire ont été jugés mercredi pour une banderole raciste visant la chanteuse. Et jeudi, deux d’entre eux ont aussi comparu à Bobigny pour une action contre une exposition à la basilique de Saint-Denis. Deux procès qui éclairent sur leurs méthodes et leur stratégie de défense.
Christophe Belgembe a été mis en examen jeudi pour l’« assassinat terroriste en raison de l’origine » d’Hichem Miraoui, un quadragénaire tunisien abattu samedi à Puget-sur-Argens (Var). Un crime que reconnaît le suspect mais dont il conteste le caractère raciste.
Le meurtre de Hichem Miraoui, dans le Var, remet sur le devant de la scène le danger que représente l’extrême droite violente, voire terroriste. Les services de renseignement s’inquiètent de la montée en puissance de cette menace. Depuis 2017, près de vingt projets d’attentats ont été déjoués en France.