Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Quatre jours après l’attentat d’Arras, la tuerie de Bruxelles signe le retour de la menace terroriste djihadiste sur le continent européen. Depuis plusieurs mois, pouvoirs publics et services de renseignement alertent sur la possibilité de nouvelles attaques planifiées depuis l’étranger.
Le terroriste du lycée d’Arras était connu et surveillé par la DGSI, comme les tueurs de « Charlie Hebdo », de Villejuif ou de Magnanville. « On se doutait de quelque chose », admet le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Ça n’a pas suffi. Tentative d’explication.
La cour d’assises a condamné Mohamed Lamine Aberouz à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de vingt-deux ans. Il était jugé pour sa complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville, sur la foi d’un ADN retrouvé sur l’ordinateur des victimes.
L’appareil sécuritaire israélien, réputé efficace, a échoué à prévenir et à contrer rapidement les assauts du Hamas. Une faillite due à une confiance démesurée dans le tout-technologique, mais également à de graves erreurs d’analyse concernant les motivations et les capacités du mouvement islamiste.
Accusé de complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers, Mohamed Lamine Aberouz n’a besoin de personne pour dénoncer les charges qui pèsent à son encontre. En revanche, il est moins convaincant quand il s’agit de condamner l’État islamique.
La DGSE a très étroitement coopéré avec le fabricant d’équipements de surveillance Nexa, pourtant soupçonné par la justice de complicité de torture pour avoir exporté à des dictatures. Nexa avait aussi pour clients plusieurs ministères et services secrets français.
Le tribunal correctionnel de Paris se penche, à partir du 3 octobre, sur la seule affaire de terrorisme reprochée à la mouvance dite d’« ultragauche », cinq ans après le fiasco de Tarnac. L’accusation parle de l’existence de charges réelles. La défense dénonce une pure construction policière.
Au procès de l’assassinat, en 2016, de deux policiers, une psychologue a battu en brèche lundi la thèse d’un complice, en relativisant le sens à donner aux cauchemars de l’enfant du couple.
Mediapart révèle comment la DGSE a œuvré dans l’ombre à la neutralisation d’Abdelhamid Abaaoud, grâce à une taupe dans l’entourage du chef opérationnel du commando, puis a contribué à l’élimination d’Oussama Atar, commanditaire de l’attentat.
Un commissaire de la sous-direction antiterroriste a détaillé l’enquête qui a conduit à suspecter Mohamed Lamine Aberouz d’avoir participé au meurtre d’un couple de policiers. Un véritable réquisitoire au soutien de l’accusation.
Le procès de l’attentat de Magnanville, qui a coûté la vie à un couple de policiers, débute lundi 25 septembre dans la plus grande incertitude. L’enquête, menée durant plus de cinq ans, laisse plus de questions en suspens qu’elle n’apporte de réponses.
Alors que débute lundi le procès de l’attentat de Magnanville, Mediapart retrace la nuit d’horreur vécue par les policiers et les conséquences profondes que cela a encore sur leur vie. Récit.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.