Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissaient pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc en décembre 2022, le tribunal correctionnel a prononcé la nullité « de toute la procédure ».
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissent pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc, Mediapart détaille la méthode, théorisée par le leader du groupe et appliquée en amont de ses actions, pour échapper aux policiers.
Le syndicat étudiant d’extrême droite a été ressuscité par des militants, qui vont être jugés pour un projet de ratonnade. Les membres du nouveau GUD affichent, à travers leurs lectures, leur fascination pour Hitler et le nazisme.
Sous la direction de Geoffroy Lejeune, le « Journal du dimanche » opère un virage prorusse. L’hebdomadaire a accueilli dans ses colonnes trois journalistes issus de RT France, chaîne de propagande financée par l’État russe et suspendue en France depuis l’invasion de l’Ukraine.
Au lendemain d’un jugement clément, un membre d’un groupuscule d’extrême droite considère que « même la justice française, cette espèce de merde » lui a donné raison de frapper « des petites salopes de gauchistes ». Le parquet d’Angers vient de faire appel du jugement de relaxe.
Le parquet avait requis une interdiction de séjour de deux ans à Angers contre des anciens de l’Alvarium, un groupuscule d’extrême droite dissous, pour des violences commises en marge des manifestations pour Nahel. Trois des quatre prévenus ont été relaxés.
À l’occasion de la tournée des quinze ans de Mediapart, Roseline Hamel et Aldjia Kermiche racontent comment l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, en 2016, les a amenées à entamer un dialogue et à nouer une amitié. Un discours de compassion à mille lieues de tous les clichés.
Christophe Korell, major de police en détachement au ministère de la justice et président d’une association qui vise à rapprocher citoyens et policiers, revient sur la situation du gardien de la paix maintenu ce jeudi en détention provisoire dans l’affaire Hedi. Et sur les deux semaines qui ont vu tous les étages de la « maison police » critiquer une décision de justice.
Après six semaines d’absence du « Journal du dimanche » dans les kiosques, la fin de la grève a été votée lundi soir, selon nos informations. Un protocole de fin de conflit a été signé prévoyant des indemnités de départ pour les journalistes refusant de travailler sous la direction de Geoffroy Lejeune, l’ancien chef du journal d’extrême droite « Valeurs actuelles ».
Selon nos informations, une enquête de commandement a été ouverte par le ministère des armées après la participation de militaires à un groupe ayant interpellé des émeutiers à Lorient, dans la nuit de vendredi à samedi.
Dans plusieurs villes, des militants d’extrême droite sont descendus par dizaines dans les rues. Masqués ou cagoulés, parfois armés de battes, ils ont crié des slogans racistes. À Lorient, ils ont interpellé des émeutiers qu’ils ont ensuite remis à des policiers.
Dans une note consacrée aux réactions dans les « quartiers sensibles » après le meurtre de Nahel, le Renseignement territorial souligne les prétendus risques générés par de simples appels à manifester. Même les commentaires publics d’Omar Sy et de l’attaquant du PSG sont cités.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.