Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le leader de La France insoumise s’insurge après avoir appris par voie de presse qu’il avait fait l’objet d’un projet d’attentat. Le projet ne s’est jamais concrétisé mais pose la question : à partir de quand les personnalités politiques doivent être averties des menaces qui pèsent sur elles ?
Historiquement divisée, la mouvance d’ultradroite se renforce après des dissolutions en série qui l’ont poussée à l’union. Samedi 6 mai, ces groupuscules violents s’affichent lors de leur traditionnel défilé annuel.
Condamné plusieurs fois pour violences, et cultivant des références nazies, cet ancien étudiant en école de commerce de 24 ans est devenu, en quelques années, la figure centrale de l’ultradroite française, dont il veut regrouper les chapelles dans une « interfaf ».
Comment une multinationale française en est-elle venue, par pure cupidité, à financer le terrorisme islamiste pour maintenir en activité une usine en Syrie ? Que savaient les services secrets français ? À partir de documents d’enquête inédits, Mediapart a reconstitué les dessous du scandale Lafarge.
400 Français ont rejoint le théâtre de guerre ukrainien. Parmi eux, une trentaine de membres connus de l’ultradroite auraient combattu. Deux néonazis, armés, dont un ancien militaire français, viennent d’être arrêtés à leur retour.
Un responsable des éditions La Fabrique a été arrêté, puis libéré, par la police britannique, qui invoque sa participation présumée à des manifestations en France. Ses défenseurs dénoncent une inédite « atteinte à la libre circulation des idées ».
Hier, ils échangeaient sur des forums. Aujourd’hui, des militants d’ultradroite se retrouvent sur la plateforme Telegram pour déverser leur haine et lancer des actions violentes. Un refuge pour ces radicaux, protégés pénalement par le caractère privé de leurs conversations.
La lutte antiterroriste porte une attention particulière à ces chaînes Telegram où certains militants d’ultradroite expriment leurs velléités de passer à l’acte. Mediapart révèle les dessous d’une cyberinfiltration au sein d’un groupuscule néonazi.
Auditionnés cette semaine par la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences en France, l’eurodéputé RN Thierry Mariani et l’ancien ambassadeur de France à Moscou Jean-Maurice Ripert ont livré deux visions opposées des liens entre la Russie et le parti de Marine Le Pen.
En une semaine, le ministre de l’intérieur a multiplié les déclarations péremptoires... mais fausses, qu’il s’agisse du profil des « casseurs » dans les manifestations, des BRAV-M, des munitions tirées à Sainte-Soline ou des secours empêchés sur place. Le Conseil d’État vient de qualifier un de ses propos d’« erroné ».
Alors que le recours au 49-3 a entraîné une multiplication des rassemblements et actions spontanés partout en France, le dispositif policier a renoué avec ses travers : interpellations massives et mal fondées, violences gratuites, mépris des libertés fondamentales.
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.