Justice Chronique

Au procès de l’attentat de Magnanville, l’accusation repose sur un ADN

Le procès de l’attentat de Magnanville, qui a coûté la vie à un couple de policiers, débute lundi 25 septembre dans la plus grande incertitude. L’enquête, menée durant plus de cinq ans, laisse plus de questions en suspens qu’elle n’apporte de réponses.

Matthieu Suc

Au tournant du siècle, c’ était « la reine des preuves », celle qui faisait condamner à coup sûr. Elle est devenue secondaire dans le contentieux terroriste, dès lors que les auteurs des tueries cherchent (et le plus souvent réussissent) à mourir avec leurs victimes. Du 25 septembre au 10 octobre, le temps du procès de l’attentat de Magnanville, l’ADN va revenir au centre des débats. C’est sur cette empreinte génétique que repose l’accusation contre la seule personne renvoyée devant la cour d’assises spécialement composée pour complicité dans les assassinats du policier Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne, agente administrative, Jessica Schneider. En jeu ? La réclusion criminelle à perpétuité.

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