Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À travers la méticuleuse déconstruction d’un fait-divers datant de 2013, les auteurs de la bande dessinée L’Homme qui tua Chris Kyle délivrent un glaçant rapport d’autopsie de l’Amérique d’aujourd’hui.
L’affaire Squarcini révèle un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années : la reconversion des patrons des plus prestigieux services de police dans le privé. Pour le meilleur et pour le pire.
Mediapart a retrouvé la trace d’une dizaine de militaires et d’anciens militaires qui ne font pas mystère sur les réseaux sociaux de leur adhésion à l’idéologie néonazie. Ce qui ne les empêche pas de continuer leur carrière.
La cour d’assises spéciale a condamné Tyler Vilus à la plus lourde peine jamais prononcée pour un djihadiste de retour de Syrie. Celui qui a été à la fois un émir et un policier de l’État islamique a écopé de 30 années de réclusion criminelle.
En fin d’audience hier, le djihadiste Tyler Vilus a reconnu que, quand il a décidé de rentrer en Europe en 2015, il comptait « mourir les armes à la main ». Des aveux spectaculaires mais surtout calculés.
Le procès du djihadiste a été perturbé mardi par un incident d’une violence rare : une mère venue témoigner a appris la mort de son enfant en Syrie. Les autorités le savaient depuis deux ans et demi et n’avaient pas cru bon de l’annoncer aux parents.
Mourad Farès, l’un des principaux recruteurs français, s’est rétracté de toutes les accusations qu’il avait pu porter contre Tyler Vilus, membre de la police du califat. La confrontation entre deux des djihadistes français les plus célèbres s’est révélée riche d’enseignements, surtout par ce qui ne s’est pas dit.
Au premier jour de son procès, le djihadiste Tyler Vilus a fait un long monologue détaillant son parcours. Un exercice dans lequel il excelle mais qui risque de le trahir sur la durée.
À travers le parcours de Tyler Vilus, c’est une page d’histoire du djihad que va juger à partir de jeudi la cour d’assises spéciale. Sa trajectoire épouse tous les soubresauts de l’organisation terroriste devenue califat et son ombre plane sur les attentats du 13-Novembre.
Alors que la Cour de cassation vient de reporter sa décision, retour sur les conditions qui ont conduit à la mort d’Angelo Garand. Le GIGN était supposé venir interpeller ce fugitif au domicile de ses parents un jour de mars 2017.
Depuis vingt ans, des rapports ont anticipé la pandémie de Covid-19. Tous les gouvernements les ont ignorés, privilégiant les urgences du moment. Un scénario qui se répète déjà avec la prochaine catastrophe annoncée : le réchauffement climatique.
Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « trafic d’influence commis par un particulier » visant Tewfik Derbal, ancien collaborateur parlementaire du ministre de la santé. Celui-ci avait tenté, mi-mars, de positionner une offre de masques FFP2 auprès du ministère, espérant toucher une commission d’apporteur d’affaires.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.