Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ils doivent à la fois assurer la continuité du service public de la justice et prendre en compte les impératifs sanitaires. Déjà, des débuts d’émeute ont eu lieu en prison et un premier détenu, âgé de 74 ans, est décédé .
En France, le système judiciaire et l’institution carcérale s’organisent pour affronter l’épidémie. Mais les consignes floues et le manque de moyens entretiennent l’inquiétude.
Alex Jordanov, auteur du livre Les Guerres de l’ombre de la DGSI, a été entendu la semaine dernière dans le cadre d’une enquête pour « compromission du secret-défense ». Son tort ? Avoir fait parler des officiers de la DGSI.
Mediapart révèle le rôle joué par l’espion français infiltré au cœur de l’État islamique. Un simple citoyen de confession musulmane qui a empêché deux attentats, dont un visant la communauté juive.
Depuis 20 ans, Carlos Ghosn embauche des anciens des services secrets et ordonne des actions clandestines. En décembre, il s’agissait de se soustraire à la justice d’un État de droit, le Japon. Du temps où il exerçait comme PDG de deux multinationales, c’était pour espionner ses salariés, mais aussi des actionnaires et des membres de son conseil d’administration.
La garde des Sceaux Nicole Belloubet a évoqué samedi le rapatriement des djihadistes en France, avant que « son entourage » ne démente quelques heures plus tard. Ces revirements témoignent de la discorde qui règne en haut lieu depuis qu’Emmanuel Macron a refusé de rapatrier les familles de djihadistes français.
Une semaine après sa rocambolesque évasion qui l’a conduit à quitter le Japon pour se réfugier au Liban, Carlos Ghosn doit s’exprimer ce mercredi lors d’une conférence de presse pour laquelle il aura choisi lui-même les journalistes. Depuis quinze ans, le magnat de l’automobile témoigne dans ses prises de parole publiques d’un rapport distant avec la vérité.
Malgré les troubles psychiatriques de son auteur, le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’attaque mortelle de Villejuif. En octobre, il l’avait aussi fait pour la tuerie à la préfecture de police de Paris. Mais pas pour l’attentat contre la mosquée de Bayonne. Comment expliquer ces différences de traitement ?
Jusque-là assigné à résidence à Tokyo où il est sous le coup de quatre inculpations pour malversations financières, l’ancien PDG de Renault-Nissan a rejoint le Liban. Carlos Ghosn justifie sa fuite par sa volonté de ne plus être « l’otage d'un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité ». Depuis le début de l’affaire, il invoque un complot, ce qui lui évite de se confronter à la réalité des faits.
Alors que l’Office anti-stupéfiants est créé ce 1er janvier 2020 pour remplacer l’OCRTIS, les magistrats se méfient toujours d’une institution qui, selon eux, a continué à avoir « une gestion problématique des informateurs » malgré la mise en examen de certains de ses policiers. La police fait, elle, valoir des relations désormais apaisées avec la justice.
Un émir par bâtiment, des entraînements paramilitaires en cours de promenade : le califat a été reconstitué à l’intérieur des enceintes pénitentiaires. Mediapart raconte comment les djihadistes et leurs recrues, piochées parmi les détenus de droit commun, font la loi en prison.
Alors que le parquet national antiterroriste vient d’annoncer qu’il requiert le renvoi de vingt terroristes dans le dossier des attentats du 13-Novembre, retour sur les sept hauts cadres de l’État islamique qui étaient impliqués dans les tueries de Paris et qui, eux ne seront jamais jugés. Durant deux ans, les services secrets français et les forces de la coalition les ont traqués et tués, un par un, en Syrie.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.