Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Roseline Hamel, sœur du prêtre assassiné, et Guy Coponet, le paroissien grièvement blessé, ont livré des témoignages empreints d’humanité et de sagesse. Une audience rare, dans un procès d’attentat, où il a été plus question d’amour que de haine.
La direction du renseignement de la préfecture de police, qui a cherché à étouffer un raté à la suite de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, ne s’était pas pressée pour fournir à la justice les notes que celle-ci lui demandait après la tuerie de « Charlie Hebdo ».
Appelés à témoigner au procès de l’assassinat du père Hamel, qui a démarré lundi, les agents du service de renseignement de la préfecture de police de Paris se sont fait porter pâles. Mediapart révèle le contenu de l’enquête de l’IGPN consacrée à la dissimulation de leur raté dans le suivi de l’un des terroristes.
Entre avril 2018 et septembre 2021, une thésarde a passé plusieurs nuits dans des laboratoires sensibles à Metz et Strasbourg, permettant à un de ses compatriotes d’y pénétrer. La DGSI s’inquiète des nombreuses vulnérabilités des établissements de recherche français.
Empêtré dans ses contradictions, entre la volonté d’assurer sa réputation et une volonté d’atténuer la perpétuité qu’on lui promet, l’unique survivant du commando du 13-Novembre a livré sa version de son embrigadement djihadiste.
Guillaume Kapo, suspecté d’avoir été l’un des geôliers des otages français de l’État islamique, fait l’objet de deux mandats d’arrêt. La justice sait parfaitement où il est : dans une prison syrienne. Mais la France ne veut pas le rapatrier.
À partir des interrogatoires par le renseignement américain de deux des « Beatles » de l’État islamique, Mediapart retrace l’histoire de ce quatuor de djihadistes britanniques à qui l’on reproche l’enlèvement, la séquestration et la décapitation d’une trentaine d’otages en Syrie.
Interrogés par le renseignement américain, deux djihadistes britanniques ont identifié les émirs ayant piloté en 2014 la libération, contre le versement de rançons, des otages français de l’État islamique. Ce sont les mêmes que ceux qui planifieront un an plus tard la tuerie parisienne.
Le chirurgien Emmanuel Masmejean a mis en vente sur un site d’enchères pour 2 700 dollars la radio d’une survivante du Bataclan, sur laquelle on voit une balle de Kalachnikov. Après l’appel de Mediapart, il a retiré le prix dans son annonce. L’AP-HP qualifie la publication du professeur Masmejean de « problématique, choquante et indécente ».
Au procès des attentats du 13-Novembre, le premier des accusés à avoir été interrogé sur les faits n’a rien condamné, ni regretté. Celui qui, sans ses activités terroristes, serait un monsieur Tout-le-Monde s’est aussi embourbé dans ses contradictions.
Après un long débat entre respect d’un planning à tenir et sécurité sanitaire à garantir, l’audience a été suspendue pour permettre de déterminer si l’accusé Salah Abdeslam, positif au Covid-19, était contagieux et en état d’assister à son procès.
Actuel numéro 2 de la police judiciaire, Philippe Chadrys, alors patron de la Sous-Direction antiterroriste (SDAT), a piloté l’enquête sur les attentats du 13-Novembre. Il lève le voile sur les dessous de la plus grande enquête jamais menée en France.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.