France Enquête

Les services de contre-espionnage face à une plainte pour harcèlement moral

Une commandante de la DGSI, le service de renseignement intérieur, a porté plainte contre son supérieur pour « harcèlement moral » et « violences ». La plainte a été classée sans suite, sans actes d’investigation et sans l’auditionner. Elle a décidé de se constituer partie civile.

Matthieu Suc et Marine Turchi

Les cas de harcèlement sont difficiles à établir judiciairement, mais qu’en est-il lorsque les faits ont lieu dans le milieu du contre-espionnage, où la moindre décision administrative est couverte par le secret-défense ? Les règles de droit s’appliquent-elles encore aux agentes et agents secrets ? Ce sont les questions posées en filigrane d’une plainte visant un cadre de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et déposée en 2020 par une ancienne subordonnée qui l’accuse de « harcèlement moral » et de « violences ».

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