Quand l’amour s’invite au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray
Roseline Hamel, sœur du prêtre assassiné, et Guy Coponet, le paroissien grièvement blessé, ont livré des témoignages empreints d’humanité et de sagesse. Une audience rare, dans un procès d’attentat, où il a été plus question d’amour que de haine.
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Comment rendre la force d’un moment de grâce ? La puissance de mots d’amour prononcés dans un prétoire ? Jeudi 17 février, en ce quatrième jour d’audience du procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, la parole était donnée aux victimes. À la famille du père Hamel, ce prêtre de 85 ans assassiné par deux terroristes. À la famille Coponet, du nom de ce couple de paroissiens dont le mari a été grièvement blessé. Deux familles de croyants. On s’imaginait, sans doute de manière caricaturale, qu’il allait être beaucoup question de la foi chrétienne prise pour cible par la furie des djihadistes. On se trompait.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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