Terrorisme Chronique

Quand l’amour s’invite au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray

Roseline Hamel, sœur du prêtre assassiné, et Guy Coponet, le paroissien grièvement blessé, ont livré des témoignages empreints d’humanité et de sagesse. Une audience rare, dans un procès d’attentat, où il a été plus question d’amour que de haine.

Matthieu Suc

Comment rendre la force d’un moment de grâce ? La puissance de mots d’amour prononcés dans un prétoire ? Jeudi 17 février, en ce quatrième jour d’audience du procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, la parole était donnée aux victimes. À la famille du père Hamel, ce prêtre de 85 ans assassiné par deux terroristes. À la famille Coponet, du nom de ce couple de paroissiens dont le mari a été grièvement blessé. Deux familles de croyants. On s’imaginait, sans doute de manière caricaturale, qu’il allait être beaucoup question de la foi chrétienne prise pour cible par la furie des djihadistes. On se trompait.

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