Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La chambre de l’instruction vient d’ordonner un non-lieu concernant l’« indic » de la DGSI, accusé de complicité d’assassinats lors de l’attentat raté dans un immeuble du XVIe arrondissement. En revanche, il sera jugé pour association de malfaiteurs terroriste.
Une policière municipale a été grièvement blessée au couteau à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes. Son agresseur présumé est mort après avoir été blessé lors d’un échange de coups de feu. La piste terroriste n’a pas été, pour l’heure, confirmée.
Dans un rapport que Mediapart a révélé le 23 mai, le parquet général de la cour d’appel de Paris établit des rapprochements entre les militants d’ultradroite et les djihadistes, notamment sur les modes opératoires envisagés.
Un rapport du parquet général de Paris consacré à l’ultradroite évoque la « porosité idéologique » avec les groupes masculinistes. Il montre que la reconstruction d’une masculinité hégémonique est l’un des moteurs d’action des terroristes contre la « décadence » de la société. Deuxième volet de notre série.
Un rapport du parquet général de Paris, que révèle Mediapart, alerte sur le retour de la menace terroriste d’ultradroite. S’appuyant sur sept affaires, il détaille la professionnalisation des groupes, leur facilité à s’armer et les profils hétéroclites des activistes, pour partie bien insérés. Premier volet de notre série.
À quoi bon risquer sa vie pour sauver une seule femme, pour arrêter un seul meurtrier, quand une tuerie de masse s’annonce ? Parce que tenir debout, continuer le combat, là réside le salut, nous dit Hervé Le Corre qui a écrit un – grand – roman noir sur le courage des perdants de l’Histoire.
La chambre de l’instruction doit statuer sur le cas d’un homme accusé d’avoir voulu commettre un attentat dans un immeuble parisien. Cet individu assure avoir été un indic de la DGSI. Enquête sur un cas atypique dans l’histoire de la lutte antiterroriste.
Cinq ans avant l’attentat de Rambouillet, un couple de fonctionnaires était assassiné à Magnanville. Mediapart retrace la nuit d’horreur vécue par les policiers et les conséquences profondes que cela a eues sur leurs vies professionnelles et privées.
L’attentat de Rambouillet porte à 12 le nombre de membres des forces de l’ordre ayant été tués depuis 2015. Les attaques les visant se multiplient. Une « exception française » qui s’est développée avec l’effondrement du califat de l’État islamique.
Deux jours après le meurtre d’une adjointe administrative au commissariat de Rambouillet, le procureur antiterroriste a fait état des premiers développements de l’enquête. Cinq proches de Jamel G. sont actuellement en garde à vue.
Définitivement condamné pour la plus grande escroquerie de France, l’affairiste français Arnaud Mimran, qui fut aussi un soutien financier de Benyamin Netanyahou, a été mis en examen pour les meurtre et assassinat de son complice Samy Souied et de son beau-père, le milliardaire Claude Dray. Un dossier hors norme où se mêlent l’argent et le sang.
Brice Hortefeux, ancien ministre de l’intérieur, a déjeuné fin mars avec l’éditorialiste Alain Duhamel dans un appartement reconverti en restaurant clandestin par le chef Leroy, placé en garde à vue dans l’affaire du palais Vivienne. Dans la lignée d’une petite élite politique, économique et médiatique qui s’affranchit sans grand scrupule des règles sanitaires en vigueur.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.