Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le compte ayant diffusé quelques minutes après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine une image de la tête décapitée de l’enseignant s’était déjà fait remarquer fin août pour un photomontage mettant en scène… une fausse décapitation.
Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie, a été décapité en fin d’après-midi vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) près de son collège. Son agresseur a été tué. Le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire. Onze personnes sont en garde à vue ce dimanche matin.
Un homme a été décapité en fin d’après-midi vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) et son agresseur présumé, abattu par balle par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise). Le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire.
L’attentat de Villejuif, en avril 2015, a occasionné une amnésie collective concernant la surveillance de son futur auteur. Devant l’Assemblée nationale, Bernard Cazeneuve a omis de dire que le petit frère du terroriste avait dénoncé celui-ci.
L’étudiant en électronique, qui se présente comme un néophyte du terrorisme mais se révèle être un exécutant très méthodique, comparaît pour un mois devant la cour d’assises, accusé du meurtre d’une automobiliste à Villejuif.
Farid Benyettou, l’ancien émir des Buttes-Chaumont qui se dit repenti, a été entendu samedi. L’homme qui reconnaît sa responsabilité dans la radicalisation des frères Kouachi, a présenté ses excuses aux victimes. Ce qui n’empêche pas certains de vouloir le voir parmi les accusés.
L’auteur présumé de l’attaque au hachoir devant les ex-locaux de Charlie Hebdo devait être déféré mardi après-midi en vue de sa mise en examen pour « tentative d’assassinats » terroristes. Il a justifié son passage à l’acte en raison de la nouvelle publication des caricatures du Prophète.
Un responsable de la DGSI a tenté, vendredi, d’expliquer pourquoi la surveillance effectuée sur les frères Kouachi avait été abandonnée sept mois avant la tuerie de Charlie Hebdo. Cet enquêteur qui a contribué à empêcher plusieurs attentats est apparu rongé par cet échec.
Deux personnes ont été blessées à l’arme blanche à Paris vendredi près des anciens locaux du journal satirique, en plein procès des attentats meurtriers de 2015. « L’auteur principal » a notamment été identifié en raison de ses baskets rouges. En garde à vue, il assume ses actes.
Alors qu’un responsable de la DGSI doit être entendu au procès des attentats de janvier 2015, Mediapart revient sur la surveillance des frères Kouachi par les services de renseignement français. Une surveillance entachée de nombreuses défaillances.
Mediapart a reconstitué le cheminement qui a conduit deux frères habitant à Gennevilliers et Reims à commettre l’attentat du 7 janvier 2015, sur un ordre donné quatre ans plus tôt par une organisation terroriste basée au Yémen. Récit.
Une demi-douzaine de policiers ayant croisé les frères Kouachi en bas de Charlie Hebdo ont témoigné, avec émotion, des traumatismes qu’ils conservent cinq ans après, et évoqué le souvenir d’Ahmed Merabet, leur collègue abattu par les terroristes.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.