«Ulysse» et les djihadistes, les dessous d’un attentat empêché
Tout ce qui avait échoué avant les attentats de janvier 2015 et du 13-Novembre, la lutte antiterroriste française va le réussir en empêchant un attentat d’ampleur courant 2016. Les hommes accusés d’avoir préparé cette attaque sont jugés en février. Récit.
LorsqueLorsque la DGSI prend connaissance, le 14 novembre 2016, du message adressé sur Skype à deux Strasbourgeois, elle ne doute pas un instant que l’expéditeur ne soit Boubakeur el-Hakim. Cet émir français qui pilote, au sein de l’État islamique, la cellule chargée des attentats et est suspecté d’avoir planifié la plupart des attaques ayant endeuillé l’Europe, dont le 13-Novembre, n’est peut-être pas le rédacteur du message mais, à tout le moins, celui qui a soufflé les mots. C’est ce qu’elle écrira, quelques semaines plus tard, dans une note remontée au plus haut niveau de l’État. En réaction à l’offensive militaire contre son fief de Mossoul, l’État islamique, entend « réitérer une attaque de grande ampleur en Occident ». Un nouveau 13-Novembre.