Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Maurice Lévy a été placé sous statut de témoin assisté dans le cadre d’une information judiciaire le visant pour « dénonciation calomnieuse ». La justice cherche à savoir si l’ex-patron de Publicis était l’un des corbeaux dans l’affaire des faux espions de Renault.
Florence Parly et de hauts cadres du ministère des armées se succèdent dans les médias et sur les réseaux sociaux pour condamner les militaires néonazis révélés par l’enquête de Mediapart. Le contrat d’un premier légionnaire a été dénoncé.
Mediapart révèle une cinquantaine de nouveaux cas de militaires néonazis. Des hommes qui n’hésitent plus à afficher leurs convictions à l'intérieur de leurs casernes ou lors de missions menées par l’armée française. « Les éléments soulevés par l’enquête de Mediapart sont très graves », reconnaît le ministère des armées.
Bien qu’inédits par leur ampleur, les cas de militaires français néonazis documentés par Mediapart ne sont pas les premiers. Même si le ministère des armées s’en défend, mis bout à bout, les « dérapages individuels » commencent à ressembler à un problème récurrent.
À partir de lundi sont jugés les trois hommes accusés d’avoir constitué la cellule dormante destinée à prendre la suite du commando du 13-Novembre. On ignore la cible de l’attentat « d’ampleur » qu’ils préparaient. Manuel Valls avait évoqué l’Euro de foot.
Au procès Ulysse, trois terroristes djihadistes ont été condamnés à des peines allant de vingt-deux à trente années de réclusion criminelle. C’était « le dossier épilogue de la campagne d’attentats meurtrière ayant frappé l’Europe en 2015 et 2016 », selon le ministère public.
Parmi les trois hommes jugés pour des préparatifs d’attentats, Hicham el-Hanafi capte toute l’attention. Il présente un profil assez unique dans l’histoire du djihad récent, ayant visité entre 2013 et 2016 vingt-quatre pays sur quatre continents.
La défense des hommes accusés d’avoir voulu commettre un nouveau 13-Novembre tente de percer les zones d’ombre de la cyber-infiltration conduite par les agents de la DGSI qui, à l’audience, ont louvoyé avec la vérité. Récit d’un dialogue de sourds.
Tout ce qui avait échoué avant les attentats de janvier 2015 et du 13-Novembre, la lutte antiterroriste française va le réussir en empêchant un attentat d’ampleur courant 2016. Les hommes accusés d’avoir préparé cette attaque sont jugés en février. Récit.
Les quelque 300 espions de l’administration pénitentiaire doivent surveiller plus de 1 200 détenus islamistes rompus aux techniques de clandestinité. Enquête sur un cache-cache en vase clos entre les agents et les détenus djihadistes.
Entre 2019 et 2022, ce sont 242 « terroristes islamistes » qui seront sortis de prison. Auxquels s’ajoutent au moins 327 détenus de droit commun radicalisés. L’État essaie de trouver la formule magique pour empêcher que certains ne commettent un attentat.
Ancien champion de France de football avec Monaco et Bordeaux, puis consultant pour le groupe NextRadioTV, Ali Benarbia a subi un redressement fiscal de 4 millions d’euros. Il était payé via une société fictive au Qatar et prétendait habiter dans l’émirat alors qu’il vivait à Paris.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.