Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au procès des attentats de janvier 2015, les membres de Charlie Hebdo ont fait revivre leur rédaction avant qu’elle ne soit décimée par des terroristes. Selon leur tempérament et la nature de leurs blessures, ils ont livré des témoignages pudiques, cliniques ou à fleur de peau. Toujours bouleversants.
Au procès des attentats de janvier 2015, le collègue et la veuve de Frédéric Boisseau ont évoqué celui qui fut la première victime des frères Kouachi. À travers l’histoire de cet agent de maintenance, ils ont rappelé le devoir de mémoire envers les victimes anonymes du terrorisme.
Proches des tueurs de Charlie Hebdo, les commanditaires présumés des attentats de l’Hyper Cacher et du 13-Novembre étaient voisins de palier à Raqqa. Ensemble, ils ont planifié les attaques qui ont ensanglanté l’Europe.
Libération révèle le contenu d’auditions désignant l’Algérien Abdelnasser Benyoucef comme l’un des commanditaires de la tuerie de l’Hyper Cacher. Depuis quatre ans déjà, Mediapart le présente comme l’instigateur de la vague d’attentats commis par l’État islamique en France. Enquête.
Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi ont semé la terreur, faisant onze morts à « Charlie Hebdo » et une douzième victime, un policier, boulevard Richard-Lenoir dans le XIe arrondissement de Paris.
Amedy Coulibaly a commis deux premiers attentats les 7 et 8 janvier 2015 à Fontenay-aux-Roses et Montrouge, où la policière municipale Clarissa Jean-Philippe fut tuée.
Voici le récit, minute par minute, de l’attentat perpétré par Amedy Coulibaly le 9 janvier 2015 et qui a fait quatre morts à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.
L’ombre des principaux complices présumés va peser sur le procès des attentats sanglants de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hyper Cacher. La cour d’assises spéciale va devoir se contenter de juger des seconds couteaux.
Alors qu’un officier de l’armée française a été mis en examen et écroué pour faits d’espionnage au profit de la Russie de Poutine, Mediapart republie une enquête de 2018 sur l’impitoyable guerre du renseignement entre services secrets français et russes. Avec des moyens et des méthodes dignes de l’époque soviétique, des espions russes approchent en France des hommes d’affaires, des diplomates, mais aussi des militaires.
À travers la méticuleuse déconstruction d’un fait-divers datant de 2013, les auteurs de la bande dessinée L’Homme qui tua Chris Kyle délivrent un glaçant rapport d’autopsie de l’Amérique d’aujourd’hui.
L’affaire Squarcini révèle un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années : la reconversion des patrons des plus prestigieux services de police dans le privé. Pour le meilleur et pour le pire.
Mediapart a retrouvé la trace d’une dizaine de militaires et d’anciens militaires qui ne font pas mystère sur les réseaux sociaux de leur adhésion à l’idéologie néonazie. Ce qui ne les empêche pas de continuer leur carrière.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.