Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart s’est procuré les écoutes à l’origine de l’affaire Squarcini. On y entend notamment l’ancien patron du renseignement intérieur, reconverti dans le privé, contacter un haut magistrat et le patron de la police parisienne pour obtenir des informations sur le groupe LVMH.
Bernard Squarcini, l’ancien patron du renseignement intérieur, et Christian Flaesch, l’ancien patron du 36, quai des Orfèvres, sont placés en garde à vue dans une affaire de trafic d’influence. Une fâcheuse habitude chez les anciens policiers ayant servi Nicolas Sarkozy et reconvertis dans le privé.
Trois femmes, âgées de 19 à 39 ans, ont été interpellées jeudi soir dans l’Essonne, dans le cadre de l’enquête sur une voiture retrouvée dans Paris et contenant des bonbonnes de gaz. L'implication au premier rang de femmes dans des projets d'attentat a été longtemps sous-estimée.
Deux personnes sont en garde à vue après la découverte d’une voiture contenant six bonbonnes de gaz pleines, mais sans détonateur, à proximité de Notre-Dame de Paris. Plusieurs suspects sont recherchés.
Mediapart retrace le parcours de Mehdi Nemmouche, le premier djihadiste issu des rangs de Daech à avoir commis un attentat en Europe. Des rapports pénitentiaires illustrent les failles des services de renseignement. Et posent la question : le terroriste était-il suivi avant la tuerie du Musée juif de Bruxelles dont il est accusé ?
L’organisation terroriste a annoncé la mort de son porte-parole, Abou Mohammed al-Adnani, tué lors d’un raid aérien. Menaçant régulièrement la France, al-Adnani était parfois présenté comme « le ministre des attentats » de l’État islamique.
Policiers et magistrats, anciens des services et chercheurs : nombreux sont les experts de la lutte antiterroriste à mettre en cause le tout-sécuritaire. Alors que le Parlement vient d'adopter une prolongation de l'état d'urgence de six mois, ils expliquent pourquoi les dispositifs uniquement répressifs sont voués à l'échec. Et appellent le gouvernement à valoriser les contre-discours émanant de la société civile.
Le parquet de Pontoise a ouvert une enquête sur les causes de la mort d’un homme de 24 ans, décédé mardi soir après son interpellation à Beaumont-sur-Oise. Des échauffourées ont éclaté après l’annonce de son décès et se sont poursuivies dans la nuit de mercredi à jeudi.
L’auteur du massacre de la promenade des Anglais présente un profil jugé déconcertant, inédit, par beaucoup d’observateurs. Pourtant à y regarder de plus près, on retrouve déjà ce qui est supposé fonder l’originalité du tueur de Nice chez plusieurs auteurs d’attentats.
Le ministre a enterré le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, avant même sa publication officielle. Les parlementaires sont furieux. Bernard Cazeneuve répète que sur la lutte contre le terrorisme, «il n’y a pas de faille».
La commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015 rend publiques, ce mardi matin, ses 39 propositions. Deux d’entre elles devraient faire grincer des dents au sein de la haute hiérarchie de la police et de la gendarmerie : les députés préconisent la fusion de plusieurs services de renseignement qui seraient directement rattachés au ministère de l’intérieur.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.