Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une semaine après sa rocambolesque évasion qui l’a conduit à quitter le Japon pour se réfugier au Liban, Carlos Ghosn doit s’exprimer ce mercredi lors d’une conférence de presse pour laquelle il aura choisi lui-même les journalistes. Depuis quinze ans, le magnat de l’automobile témoigne dans ses prises de parole publiques d’un rapport distant avec la vérité.
Malgré les troubles psychiatriques de son auteur, le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’attaque mortelle de Villejuif. En octobre, il l’avait aussi fait pour la tuerie à la préfecture de police de Paris. Mais pas pour l’attentat contre la mosquée de Bayonne. Comment expliquer ces différences de traitement ?
Jusque-là assigné à résidence à Tokyo où il est sous le coup de quatre inculpations pour malversations financières, l’ancien PDG de Renault-Nissan a rejoint le Liban. Carlos Ghosn justifie sa fuite par sa volonté de ne plus être « l’otage d'un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité ». Depuis le début de l’affaire, il invoque un complot, ce qui lui évite de se confronter à la réalité des faits.
Alors que l’Office anti-stupéfiants est créé ce 1er janvier 2020 pour remplacer l’OCRTIS, les magistrats se méfient toujours d’une institution qui, selon eux, a continué à avoir « une gestion problématique des informateurs » malgré la mise en examen de certains de ses policiers. La police fait, elle, valoir des relations désormais apaisées avec la justice.
Un émir par bâtiment, des entraînements paramilitaires en cours de promenade : le califat a été reconstitué à l’intérieur des enceintes pénitentiaires. Mediapart raconte comment les djihadistes et leurs recrues, piochées parmi les détenus de droit commun, font la loi en prison.
Alors que le parquet national antiterroriste vient d’annoncer qu’il requiert le renvoi de vingt terroristes dans le dossier des attentats du 13-Novembre, retour sur les sept hauts cadres de l’État islamique qui étaient impliqués dans les tueries de Paris et qui, eux ne seront jamais jugés. Durant deux ans, les services secrets français et les forces de la coalition les ont traqués et tués, un par un, en Syrie.
Dans un enregistrement obtenu par Mediapart, un conseiller de N'Golo Kanté reconnaît avoir fait pression en 2017 sur la star des Bleus en compagnie de son frère qui avait « peut-être une arme ». En cause : un litige avec l’agent officiel du joueur sur le partage des commissions de son transfert à Chelsea. Enquête sur une figure adorée du foot français, qui fait l'objet d’une impitoyable lutte d’entourage, entre gros sous et montages offshore à Jersey.
Ce samedi, au moins 49 000 personnes ont défilé à Paris et plusieurs milliers dans le reste de la France, selon le cabinet indépendant Occurrence, pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles et aux féminicides. Le collectif #NousToutes, à l’initiative de cette manifestation, salue « la plus grande marche de l’histoire de France contre les violences » sexistes.
Alors que Bilal Taghi, l’auteur du premier attentat revendiqué au sein d'un établissement pénitentiaire, a été condamné vendredi à vingt-huit années de réclusion criminelle, Mediapart raconte comment les maisons d’arrêt sont devenues les cibles privilégiées de terroristes coincés pour des longues peines.
Mediapart retrace les événements qui ont amené des surveillants à se demander si, la veille du 13-Novembre, des détenus n’étaient pas au courant de l’attentat sur le point de survenir. Deux d’entre eux, depuis leur cellule, communiquaient depuis plusieurs mois avec l’un des futurs tueurs du Bataclan. Premier volet d’une série d’articles consacrée aux djihadistes en détention.
En garde à vue, Claude Sinké, ex-candidat du FN et assaillant de la mosquée de Bayonne, a expliqué mardi qu’il voulait « venger la destruction de la cathédrale de Paris » qu’il attribue à des musulmans. Le Rassemblement national tente de prendre ses distances, mais l’avait investi en 2015 malgré des propos haineux tenus auparavant sur Facebook.
Des deux côtés de la Manche, les espions s’activent afin que le Brexit ait le moins de conséquence possible sur les coopérations mises en place, notamment en matière de lutte antiterroriste. Si l’effet devrait être limité en matière d’échanges bilatéraux, cela s’annonce plus compliqué au niveau européen.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.