Extrême droite : la menace terroriste Enquête

« Attentat », « terrorisme » : des notions à géométrie variable

Malgré les troubles psychiatriques de son auteur, le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’attaque mortelle de Villejuif. En octobre, il l’avait aussi fait pour la tuerie à la préfecture de police de Paris. Mais pas pour l’attentat contre la mosquée de Bayonne. Comment expliquer ces différences de traitement ?

Matthieu Suc

Faut-il voir une relation de cause à effet ? Samedi 4 janvier, Laure Beccuau, la procureure de Créteil alors chargée de l’enquête, a donné une conférence de presse pour revenir sur les circonstances de l’attaque mortelle survenue la veille dans un parc à Villejuif (Val-de-Marne). Jusqu’ici, les graves troubles psychiatriques dont souffrait l’auteur depuis son enfance – il a été hospitalisé à plusieurs reprises et avait quitté son dernier établissement en mai, avant d’interrompre en juin le traitement qui lui avait été prescrit – étaient mis en avant pour expliquer que ce n’était pas du ressort de la lutte antiterroriste.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter