Matthieu Suc

Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.

Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Le Bastion social est opportunément dissous

    Extrême droite — Enquête

    En pleine polémique sur le passé militant de Nathalie Loiseau et sa présence sur une liste d’extrême droite, le gouvernement a annoncé la dissolution du Bastion social. La dissolution de ce mouvement né des décombres du GUD était dans les tuyaux du ministère de l’intérieur depuis plus de quatre mois.

  • Deux commissaires mis en examen pour avoir aidé un ex-conseiller de l’Elysée

    Police — Enquête

    Deux hauts gradés de la police viennent d’être mis en examen, accusés d’avoir participé à une entreprise en vue de décrédibiliser le principal détracteur de Faouzi Lamdaoui. Dans ce que le parquet de Paris décrit comme « un pacte de corruption » avec celui qui était alors conseiller de l’Élysée sous François Hollande, ces commissaires sont suspectés d'avoir agi « sous le coup d'une pression politique » ou avec l'espoir d'une promotion.

  • Révélations sur des «patriotes» qui projetaient des attentats islamophobes

    Terrorisme — Enquête

    350 militants de l’ultradroite en France possèdent légalement, comme le terroriste de Christchurch, des armes à feu. Tenant des propos similaires à ceux de Brenton Tarrant, certains membres du site Réseau libre ont cherché à perpétrer des attentats visant la communauté musulmane. Emportés par leur haine, ces nostalgiques de l’OAS exprimaient aussi leur mépris à l’encontre… des victimes du 13-Novembre ou du colonel Beltrame. 

  • En France aussi, les services de renseignement s’inquiètent de l’activisme des suprémacistes blancs

    Terrorisme — Enquête

    Le suspect des attentats de Christchurch affirme avoir voulu venger la France, victime d’une « invasion par les non-Blancs ». Depuis trois ans, les services de renseignement français surveillent des groupuscules islamophobes.

  • Lutte antiterroriste: l’ancien patron de la DGSE met en garde contre les solutions populistes

    Terrorisme

    Rapatriement de Syrie des enfants de djihadistes, apprentissage de l’arabe à l’école, compromission avec le régime d’al-Assad… Lors d’une audition au Sénat, Bernard Bajolet, l’ancien directeur des services secrets français, n’a éludé aucun des sujets qui embrasent le débat public à propos du terrorisme. Ses prises de position sont d’autant plus fortes qu’elles se fondent sur son expérience de praticien.

  • «Gilets jaunes»: Macron affirme l’inverse de ce que disent ses services de renseignement

    Travail — Enquête

    Emmanuel Macron évoquait fin janvier « 40 000 à 50 000 militants ultras » dans les défilés de « gilets jaunes » et mettait en garde contre ces violences orchestrées par les extrêmes. Mais ses propres services de renseignement dressaient au même moment un constat inverse. L’ultradroite et l’ultragauche seraient « quasi inexistantes au sein des cortèges ».

  • Emmanuel Macron ne veut plus rapatrier les djihadistes français

    Terrorisme — Enquête

    « Il n’y a pas un programme de retour des djihadistes qui est aujourd’hui conçu », a assuré Emmanuel Macron lors d’un débat mardi avec des élus de la région Grand Est à l’Élysée. Pourtant, les services des ministères des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et de la justice travaillaient bien depuis l’automne 2018 au retour des djihadistes détenus par les Kurdes de Syrie.

  • La dissolution du Bastion social était déjà engagée depuis deux mois

    Extrême droite — Enquête

    Au dîner du Crif, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution prochaine du Bastion social, groupuscule d’extrême droite. Une annonce d’opportunité. Depuis plus de deux mois, la décision était dans les tuyaux du ministère de l’intérieur et le motif de la dissolution de ce mouvement né des décombres du GUD (Groupe Union défense) n’était pas son antisémitisme, mais son incitation à la constitution d’un groupe armé… lors de l’acte III des « gilets jaunes ».

  • Affaire Benalla: Matignon a provoqué l’enquête sur les sources de Mediapart

    France — Enquête

    Le parquet de Paris entretient le mystère sur les « éléments » à l'origine de son enquête visant à identifier les sources de notre journal. La procédure repose en réalité sur des rumeurs transmises par le pouvoir exécutif. Les services du premier ministre ont alerté la justice à la suite de questions d’un journaliste de l’hebdomadaire Valeurs actuelles.

  • Le gouvernement n’exclut plus un retour des djihadistes français détenus en Syrie

    Terrorisme

    Près de 130 hommes et femmes impliqués dans le djihad et détenus dans des camps en Syrie, sous la surveillance des Kurdes, pourraient être rapatriés en France dans les prochaines semaines. « Tous ceux qui rentreront en France seront judiciarisés et confiés aux juges », a précisé le ministre de l’intérieur Christophe Castaner.

  • Administrateur au Sénat et espion pour Pyongyang? Les révélations de l'enquête

    France — Enquête

    Mediapart révèle les charges qui pèsent sur Benoît Quennedey, le haut fonctionnaire mis en examen pour « trahison » et « intelligence avec une puissance étrangère ». S'il a été en contact régulier avec les services de renseignement nord-coréens, sa défense conteste la version des faits présentée par le contre-espionnage français.

  • La justice ouvre une enquête sur les missions d’un ex-garde du corps de Macron

    France — Enquête

    La justice a ouvert une enquête à la suite des révélations de Mediapart sur les conditions d’attribution d’un marché de sécurité à l’université de Montpellier-3. Les prestations avaient été délivrées sans appel d’offres ni mise en concurrence par l’entremise d’un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron et d’une représentante locale de LREM.

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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Matthieu Suc

Journaliste à Mediapart

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  • Épitaphe pour un espion 2.0

    Billet de blog

    Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.