Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis l’effondrement du califat, on annonce le retour massif des djihadistes français, avec femmes et enfants. En réalité, les retours se font au compte-gouttes : seulement sept adultes ont rejoint l’Hexagone cette année, et au total 64 hommes et femmes depuis 2016.
L’auteur d’une attaque mortelle au couteau à Trappes a a tué sa mère et sa sœur, ce qui interroge sur le vrai mobile du crime. Cela n’a pas empêché l’État islamique de revendiquer l'acte.
Dix hommes, dont un ancien gendarme, ont été arrêtés dimanche 24 juin, dans la matinée, pour un projet d’attentat contre des musulmans. L’un des suspects s’était constitué dans son domicile un laboratoire de fabrication d’explosifs.
Les divisions et l’amateurisme de l’extrême droite radicale l'ont poussée à se réorganiser. Un nouveau mouvement – Bastion social – s'est créé sur les décombres du GUD (Groupe Union Défense), avec l'objectif de sortir de la marginalité politique. Il s'inspire directement des néofascistes italiens de CasaPound.
Le djihadiste Salim Benghalem aurait été tué dans des bombardements en Syrie. Premier Français à être inscrit sur la liste américaine des terroristes les plus dangereux de l’État islamique, il s’était révélé un fonctionnaire zélé de la torture. Le parcours de cet homme illustre, selon les services de renseignement, « les mutations du djihadisme français ».
Friand d'interviews sur les questions de sécurité et de terrorisme, le ministre de l'intérieur Gérard Collomb frôle souvent la bavure verbale, mêlant approximations, imprudences sémantiques et bévues diplomatiques. Des fautes toujours pardonnées, qui ne remettent pas en cause sa légitimité. Revue de détail.
Après cinq mois d’enquête de la police des polices, le parquet a classé sans suite. Il avait ouvert une procédure après la publication de notre enquête racontant comment la direction du renseignement parisien avait cherché à étouffer un raté à la suite de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Samedi soir, l’attaque survenue dans le quartier de l’Opéra à Paris a fait un mort et quatre blessés. L’assaillant, abattu par la police, était un jeune Russe d’origine tchétchène. Son mode opératoire s'inscrit dans une vague d'attentats réalisés avec des moyens sommaires.
Pour la manifestation « la Fête à Macron » de ce samedi 5 mai, Gérard Collomb a mobilisé 500 policiers de plus que lors du 1er Mai. L'exécutif s'était pourtant réjoui de la gestion des forces de l'ordre et du retour à une stratégie visant à maintenir à distance les manifestants violents, au lieu d'aller à la confrontation. La police sait-elle sur quel pied danser ?
Avec des moyens et des méthodes qui n’ont rien à envier à l’époque soviétique, des espions russes approchent en France des hommes d’affaires, des diplomates, mais aussi des militaires, tandis que le contre-espionnage hexagonal cherche à les démasquer. Au-delà d’une réelle coopération en matière de lutte antiterroriste, les services de renseignement des deux pays s’adonnent à une lutte souterraine, avec le territoire français pour terrain de jeu.
Le président de la République a été interrogé par Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin durant plus de 2 h 30. Emmanuel Macron a justifié l’intervention en Syrie, concédé des pistes pour calmer les grévistes de la SNCF, évoqué le financement de la prise en charge des personnes âgées et, surtout, essayé de montrer la cohérence de son projet politique. Avec difficulté.> Revoir l'émission en intégralité
Une série de frappes ciblées a été menée dans la nuit de vendredi à samedi en Syrie. Étaient visés des sites militaires dans les environs de Homs et le principal centre de recherche du programme chimique du régime de Bachar al-Assad, à Damas.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.