Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Agents provocateurs en Syrie et enquêtes de moralité en Europe : les services secrets de l’État islamique ont recours, comme le révèle le deuxième volet de notre série, aux vieilles recettes du contre-espionnage pour déjouer les tentatives d’infiltration des services occidentaux. Un luxe de précautions qui ne met pas l’organisation à l’abri d’un agent double.
Un homme de 35 ans a foncé lundi matin au volant d'une fourgonnette volée sur deux arrêts d'autobus de Marseille et fait un mort et un blessé avant d'être interpellé mais la thèse psychiatrique est privilégiée.
L’État islamique a structuré en son sein des services secrets à l’image de ceux des pays qu’il attaque. Une enquête en plusieurs volets de Mediapart montre les méthodes de contre-espionnage utilisées par les djihadistes. Elles n’ont rien à envier aux pratiques de la guerre froide et expliquent aussi comment les attentats qui ensanglantent l’Europe ont été rendus possibles.
Une fourgonnette a percuté la foule, à Barcelone, jeudi 17 août, au moins 14 morts et une centaine de blessés. L’attentat a été revendiqué par le groupe État islamique. Quelques heures plus tard, un deuxième véhicule a foncé sur la foule dans la cité balnéaire de Cambrils, faisant un mort et plusieurs blessés. Le point sur l’enquête.
Un an après l’attentat du 14-Juillet à Nice, qui a fait 86 morts, Christian Estrosi poursuit sa quête de « vérité », sans jamais répondre aux questions posées par les nombreux repérages du terroriste les jours précédant son crime, sous l’œil des caméras de vidéosurveillance de la ville. Personne n’avait alors réagi.
En invitant le président américain au 14 Juillet, après Poutine et avant Netanyahou, le président français cherche à se poser en interlocuteur privilégié des grandes puissances. Avec un sujet de concorde: la lutte antiterroriste.
Dans leur rapport sur « le désendoctrinement et la réinsertion des djihadistes en France et en Europe », les sénatrices Esther Benbassa et Catherine Trœndlé dénoncent le « business du terrorisme » et les méthodes employées par l’État pour lutter contre le phénomène djihadiste.
Les forces irakiennes ont lancé, le 18 juin, l’assaut sur la vieille ville de Mossoul encore tenue par l'État islamique. Perdant du terrain face à la coalition internationale, l’organisation adopte « un mode de combat insurrectionnel » qui se rapproche des stratégies employées à ses débuts, comme le détaille un rapport des services secrets français révélé par Mediapart. Avec quelques innovations. La guérilla menée par les djihadistes se décline avec les technologies modernes, ordinateurs et mobiles.
L’Élysée a présenté mercredi sa « task force » pour lutter contre le terrorisme et dévoilé les identités des nouveaux patrons des services. L’ensemble témoigne d’une volonté manifeste de tirer les enseignements du passé, mais s'appuie sur les mêmes recettes : plutôt que refondre, on empile les structures.
Les forces de l’ordre ont neutralisé un homme ayant agressé un policier avec un marteau, sur le parvis de Notre-Dame de Paris. Selon le ministre de l’intérieur, l’assaillant aurait crié : « C’est pour la Syrie ! » Selon le décompte de Mediapart, c’est la dixième attaque à l’arme blanche en France depuis les menaces proférées par l'État islamique en septembre 2014.
Les locaux de l’ONG BarakaCity ont été perquisitionnés dans le cadre d’une enquête préliminaire sur le « financement du terrorisme ». Au-delà du cas de cette association humanitaire à laquelle rien n’a pu être reproché, cet épisode judiciaire témoigne de la volonté des autorités de traquer les donateurs et collecteurs de fonds qui financent les djihadistes en Syrie.
Après la France, la Belgique et l’Allemagne, la Grande-Bretagne est à son tour visée par une série d’attentats, trois depuis le début de l’année.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.