Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un homme a été abattu, samedi 18 mars, par des militaires de l’opération Sentinelle, après avoir dérobé le fusil d’assaut de l’un d’entre eux, à l’aéroport d’Orly-Sud. Au départ, le terroriste était muni d’un simple revolver à grenaille, un équipement qui témoigne des difficultés actuelles des djihadistes pour se procurer des armes.
Coauteure d’Une ville sous emprise, Saint-Ouen ou la loi du cannabis, la journaliste Nathalie Perrier revient sur le choix de l'angle – très original – de son livre. Une chronique sociale qui délaisse les enquêtes policières pour s'intéresser à l'envers du décor, délaissés du trafic ou impuissance des pouvoirs publics, et pose la question de la légalisation.
Mediapart publie le témoignage exclusif d'un policier du commissariat d’Aulnay-sous-Bois. Selon lui, certains de ses collègues étaient habitués aux dérapages qui ont conduit à « l’affaire Théo ». Notamment les quatre agents mis en examen pour les violences et le viol subis par le jeune homme. Des anciens leur avaient recommandé à plusieurs reprises « d'y aller moins fort ».
Les témoignages de riverains comme de fonctionnaires se multiplient pour mettre en cause les méthodes comme les violences et insultes récurrentes des forces de l’ordre à Aulnay-sous-Bois. Au-delà du cas d’un commissariat ou de certains de ses hommes, l’affaire Théo interroge sur la façon de faire régner l’ordre en Seine-Saint-Denis.
Après la mise en examen, dont un pour viol, des quatre policiers qui ont grièvement blessé un jeune homme de 22 ans, une marche organisée dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois, a été l’occasion pour les manifestants de témoigner ce lundi des relations très orageuses entretenues entre la police et les habitants et de réclamer « justice pour Théo ».
À partir de documents de l’enquête d’« Envoyé spécial », Mediapart a reconstitué l’enlèvement en 2010 des expatriés travaillant sur le site minier d’Areva à Arlit. Les témoignages révèlent à quel point leur sécurité n’était pas assurée.
“Sonia” est la femme qui a dénoncé Abdelhamid Abaaoud à la police. Dans le livre Témoin, la journaliste de RMC Claire Andrieux raconte son histoire. Elle revient sur les pressions exercées par le ministère de l’intérieur pour que le témoignage de Sonia ne soit jamais rendu public.
La veuve d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher, a téléphoné à plusieurs de ses proches entre mai et septembre 2015. Dans des écoutes que Mediapart révèle, Hayat Boumeddiene confirme être en Syrie et y être très heureuse. À en croire un membre de sa famille, elle ne manifeste aucun regret « pour le reste ».
Mediapart publie le récit, minute par minute, de l’attentat perpétré par Amedy Coulibaly le 9 janvier 2015 et qui a fait quatre morts à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Ce récit est tiré du livre Femmes de djihadistes, écrit par Matthieu Suc, journaliste à Mediapart.
Deux ans après le massacre de Charlie Hebdo, Mediapart revient sur la surveillance des frères Kouachi par les services de renseignement les années précédant leur attentat. La justice avait obtenu la levée du secret défense de 41 notes de la DGSI. Problème : selon notre enquête, il manque les plus importantes.
Les polémiques nées après l’attentat du 14 juillet à Nice ont masqué les ratés de la politique sécuritaire de Christian Estrosi. Ainsi le terroriste a-t-il pu circuler à de multiples reprises. Nous révélons qu'il a même conduit, à trois occasions et durant une trentaine de minutes, son 19 tonnes sur le trottoir de la promenade des Anglais, pour calculer ses trajectoires le soir de son crime. La scène était à chaque fois filmée, mais la police municipale n’a pas réagi.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.