Le commando du 13-Novembre avait fait des repérages à Manchester
Durant l’été 2015, Mohamed Abrini, impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 22 mars 2016 à Bruxelles, avait voyagé à Londres, Birmingham et… Manchester. Les terroristes n’ont jamais cessé de vouloir frapper la Grande-Bretagne.
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Le 24 janvier 2016, l’organe médiatique officiel de l’État islamique, Al-Hayat, diffuse une nouvelle vidéo de revendication des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. La vidéo s’ouvre sur un message donnant le nom de code présumé de l’opération, « Kill them wherever you can », ainsi que la date et les lieux choisis. Elle se termine par un nouveau message, « une menace claire contre les intérêts britanniques », peut-on lire sur un document de la DGSI que Mediapart a pu consulter. Sont mises en scène des images de David Cameron, de la chambre des Lords, et de zones touristiques londoniennes.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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