Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Procureur pendant l’affaire Cahuzac, voix judiciaire de la résilience française après les attentats de 2015, incarnation de l’indépendance de la justice face à Éric Dupond-Moretti, le procureur général de la Cour de cassation, François Molins, s’apprête à partir à la retraite après 46 ans dans la magistrature. Il s’est longuement confié à Mediapart.
Au cours du procès des quatre néonazis accusés d’avoir préparé des attaques en France, un commissaire du renseignement intérieur a brossé mercredi un « état de la menace d’ultradroite », rappelant que depuis 2017, dix attentats avaient été déjoués.
La cour d’assises s’est penchée mercredi sur la personnalité de « Panzer », un jeune homme sous l’emprise de son géniteur, lieutenant-colonel de l’armée de l’air. Un schéma récurrent dans les dossiers d’ultradroite.
Rapporteuse de la commission d’enquête sur les ingérences étrangères à l’Assemblée nationale, la députée (Renaissance) Constance Le Grip revient sur les cinq mois de travaux qu’elle a menés en cohabitation avec le RN, et sur les liens du parti de Marine Le Pen avec la Russie.
Les 46 auditions menées pendant cinq mois par la commission d’enquête parlementaire relative aux ingérences étrangères brossent un tableau inédit de l’espionnage et de la corruption en France. Où l’on apprend par exemple que des élus de la République sont au contact d’espions russes.
Quatre hommes qui envisageaient de commettre une série d’attentats sont jugés à Paris. C’est le premier dossier terroriste d’extrême droite à passer devant une cour d’assises. L’avocat général a réclamé la levée du huis clos au nom de la « menace particulière, nouvelle, inquiétante, grandissante, qui est celle des tueries de masse ».
Le fichier destiné à lister les enfants de retour de Syrie doit entrer en vigueur ces jours-ci. Soulevant de nombreux problèmes quant à son principe, le Parquet national antiterroriste a refusé d’y participer.
Principal bénéficiaire du fonds Marianne, Mohamed Sifaoui a été privilégié par les équipes de Marlène Schiappa. Pourtant, cet expert autoproclamé de la lutte contre l’islamisme suscite les polémiques depuis vingt ans. Jusqu’à être à l’origine de deux erreurs judiciaires.
Les quatre enfants âgés de 22 mois à trois ans sont hospitalisés « en état d’urgence absolue », a précisé la procureure de Haute-Savoie. Sur une vidéo, l’assaillant, un réfugié syrien, revendique en anglais son acte, « au nom de Jésus-Christ ».
Le parti d’extrême droite est à l’origine de la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères dont il est lui-même suspecté. En apparence, une opération de transparence, mais en réalité une manière de blanchir sa réputation. Enquête sur un jeu de dupes.
Alors que le Rassemblement national essaye d’imposer son narratif à propos de la commission d’enquête dédiée aux ingérences étrangères, Mediapart révèle le contenu de son rapport qui fustige l’alignement du parti d’extrême droite sur la Russie de Vladimir Poutine.
Après le signalement d’une gendarme, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la DGSI, à propos d’une dérive au sein de Matignon. Pas moins de 300 techniques de renseignement ont été pratiquées sans validation du premier ministre, comme l’impose pourtant la loi.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.