Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au-delà de la trentaine de ses militants partis combattre en Ukraine, l’ultradroite française se déchire sur les réseaux sociaux, entre les anciens, pro-Poutine, et les plus jeunes, pro-Ukraine. Les plus radicaux accusent les deux camps de se tromper de champ de bataille.
Le procès des attentats du 13-Novembre — Chronique
Durant 22 minutes, la cour d’assises spécialement composée s’est transportée vendredi, d’abord par le son, ensuite par l’image, au Bataclan. Avec les commentaires du président Périès rendant compte de l’ampleur de la tragédie. Récit d’une audience en apnée.
L’éviction du chef du renseignement militaire signe l’aveu du défaut d’anticipation de la France à propos de l’invasion russe. Un échec qui résulte d’une analyse trop rationnelle des services mais aussi d’une politique de main tendue aveugle du président Macron.
Le procès des attentats du 13-Novembre — Chronique
Jamais un accusé n’avait été aussi loin dans ses déclarations. Mais parce qu’il l’avait annoncé et surtout parce qu’il est contraint dans des conflits de loyauté avec les autres hommes dans le box, les aveux de Mohamed Abrini au procès des attentats du 13-Novembre n’ont pas eu la portée espérée.
Phénomène mondial, les volontaires partis combattre en Ukraine comptent, selon nos informations, 150 Français dans leurs rangs. Des hommes qui suscitent l’inquiétude des autorités voulant éviter que ne se répète le scénario des djihadistes en Syrie.
Au 30e jour de la guerre en Ukraine, l’armée russe a annoncé vouloir se concentrer sur l’est du pays, et plus particulièrement sur le Donbass, alors que de premiers signes de faiblesse chez les forces russes apparaissent.
Deux hauts gradés du FSB (l’ex-KGB) ont été mis aux arrêts. Le président russe reproche à ses anciens hommes liges la médiocrité des renseignements communiqués avant de lancer l’invasion en Ukraine. Sans en tirer les conséquences sur sa propre responsabilité.
Les bombardements russes s’intensifient un peu partout en Ukraine. Des bombes au phosphore auraient même été utilisées. Une situation générale qui a entraîné la première condamnation franche de l’invasion russe de la part du pape. Un journaliste américain a été tué à Irpin.
Alors que l’armée russe est à l’arrêt sur le terrain, Vladimir Poutine a accusé, samedi, lors d’un rendez-vous téléphonique avec le président français et le chancelier allemand, les forces ukrainiennes de « violations flagrantes » du droit humanitaire. « Des mensonges », a aussitôt réagi l’Élysée.
La cour d’assises spécialement composée a condamné les trois hommes dans le box à des peines allant de 8 à 13 ans de prison. Le quatrième accusé, commanditaire de l’attentat et présumé décédé en Irak, a écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, le ministère public a requis 7 à 14 ans de prison contre les trois accusés dans le box. De quoi nourrir l'amertume des parties civiles, déjà échaudées par le déroulé du procès.
« Il n'y a pas de faille » : les ratés de la lutte antiterroriste — Chronique
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, les agents de la DRPP ont reconnu avoir été en contact direct avec Adel Kermiche trois semaines avant qu’il ne tue le père Hamel. Ils l’avaient caché en 2018 à la police des polices qui les avait interrogés après que Mediapart eut révélé des ratés dans leur surveillance du terroriste.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.
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