Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Se décrivant comme un combattant de la liberté, Mehdi Nemmouche affirme ne pas être dérangé d’être qualifié de terroriste mais refuse d’expliquer ses crimes, prétendument commis au nom de son idéologie. Une constante chez les djihadistes.
La ville bretonne, jusqu’ici épargnée, a récemment vu le Rassemblement national et Reconquête chercher à s’implanter. Dans la foulée, divers groupuscules se sont créés et les violences se sont multipliées. Soixante-dix organisations de gauche appellent à manifester dans ses rues dimanche 2 mars.
Cité à comparaître par l’avocat du terroriste, l’ancien chef de l’État a assuré que « la France ne verse pas de rançon » pour faire libérer des otages. Au passage, il a envoyé quelques piques à celui qui espérait susciter une polémique.
Nicolas Hénin a raconté comment il avait identifié Mehdi Nemmouche, puis Pierre Torres comment il avait rencontré Kaïs al-Abdallah. Depuis le début du procès, les ex-otages se font précis sur les djihadistes accusés de leurs enlèvements et des tortures infligées.
Les deux derniers jours d’audience ont été consacrés aux familles endeuillées britanniques et américaines, aux survivants italiens, espagnols et danois. La barrière de la langue n’a pas fait obstacle à l’émotion, celle-ci illustrant un peu plus la barbarie des djihadistes.
Parmi les six personnes mises en examen après le passage à tabac d’un militant antifasciste à Paris le 16 février, Alexandre H. est connu pour être un des auteurs d’une action raciste devant un lycée en 2023.
Premier des ex-otages à être entendu, le photographe Édouard Elias a livré un témoignage empreint d’humour et de dignité. Il a confirmé l’identification du terroriste Mehdi Nemmouche, tout comme le reporter Didier François.
À l’occasion du procès qui débute lundi, Mediapart reconstitue les deux années d’horreur vécues par vingt-cinq otages occidentaux enlevés, détenus, torturés et, pour certains, décapités par des djihadistes de l’État islamique. Récit.
Mehdi Nemmouche et quatre complices vont devoir répondre d’enlèvement, de séquestration, d’actes de torture et de barbarie envers quatre journalistes français. Les accusés encourent la perpétuité mais nient toute responsabilité dans les faits reprochés.
En ciblant le Hamas et l’Iran, en réaffirmant le projet « audacieux » de Trump d’annexer la bande de Gaza, Marc Rubio, chef de la diplomatie américaine, met de l’huile sur le feu alors qu’une trêve fragile est en vigueur et doit déboucher sur la fin de la guerre.
Huit membres d’une cellule terroriste néonazie projetaient un attentat contre une loge maçonnique. Trois sont d’anciens militants du Rassemblement national. Le Parquet national antiterroriste vient de requérir à l’encontre de ces derniers des peines de quatre et cinq ans de prison.
Marc de Cacqueray-Valménier est la figure la plus emblématique de l’extrême droite violente française. Au sein de la maison familiale, les policiers ont découvert qu’il n’est pas le seul membre de la famille à être obsédé par Hitler et l’antisémitisme.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.