Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane, notamment poursuivi pour « corruption », a touché 15 000 euros de la part de la reine de la presse people en 2021. Les versions divergent sur les motifs de ces versements.
Mediapart a rencontré le majordome du patron du PSG qui affirme avoir, à sa demande, récupéré et détruit des données confidentielles pour les soustraire à la police. La justice a pu vérifier qu’il y a, dans ces documents appartenant à Nasser al-Khelaïfi, des informations sensibles au sujet du Mondial 2022 au Qatar.
« Douze des quatorze accusés sont passés par mon cabinet », aime à répéter Isabelle Panou. La magistrate a instruit le volet belge des attentats de Paris. Aujourd’hui présidente du tribunal correctionnel de Bruxelles, elle retrace les cinq ans de son instruction. Sans langue de bois.
Dans le cadre feutré de l’enceinte fortifiée moscovite comme sur les réseaux sociaux, Evgueni Prigojine, fondateur du groupe de mercenaires Wagner, s’en prend aux généraux qui conduisent l’armée russe de défaite en défaite. Des critiques pas dénuées d’arrière-pensées financières...
Depuis l’attaque du pont de Crimée, le dictateur russe fait feu de tout bois pour donner des gages à ses supporters ultranationalistes. Malgré la violence de sa réponse, qui frappe la population ukrainienne, et la confiance qu’il feint d’afficher, Poutine se retrouve confronté à la réalité du terrain.
Entendu comme témoin, l’ex-patron du Renseignement parisien (DRPP), René Bailly, a admis que de fausses informations pouvaient se glisser dans les vraies notes de son ancien service. Les avocats de la défense suspectent, eux, la DRPP d’avoir fait des faux.
Aux yeux du dictateur russe, la semaine devait être marquée par l’annexion des territoires occupées et masquer ainsi les défaites militaires. À la place, les désillusions se sont succédé et Vladimir Poutine apparaît de plus en plus contesté.
L’ouvrage, qui symbolise l’annexion de la péninsule, est une artère essentielle pour l’armée russe. Son attaque est une mauvaise nouvelle pour le président Poutine qui a également annoncé le remplacement du commandant de son offensive en Ukraine.
Au lendemain d’une manifestation de mécontentement des enquêteurs marseillais, le patron de la police judiciaire du sud de la France, Éric Arella, a été démis de ses fonctions. Au risque d’amplifier la fronde contre une réforme qui ne passe pas.
Françoise Bilancini, la directrice de la DRPP, a dénoncé devant ses ministres de tutelle puis devant la représentation nationale, les failles de son service quand il était dirigé par son prédécesseur. Mais elle a omis de leur communiquer les ratés commis depuis qu’elle est à sa tête.
Dans les deux années précédant la tuerie à la préfecture de police, les alertes se sont multipliées au sein de la « S21 », la section où travaillait Mickaël Harpon. Sans jamais que cela ne porte à conséquence pour le futur terroriste.
Durant un an, une officière de renseignement de la DRPP a alerté à plusieurs reprises ses collègues et sa hiérarchie des soupçons qu’elle avait à l’égard de Mickaël Harpon. En vain.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.