Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Jugé pour avoir « passé à tabac » des militants de SOS Racisme à un meeting d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle, la figure de l’extrême droite violente française a contesté les faits. Le jugement a été mis en délibéré.
Le prédicateur, accusé d’avoir attisé la haine contre l’enseignant d’histoire-géographie, refuse la moindre responsabilité dans son assassinat. À l’entendre, il serait même la principale victime de cette tragédie.
Interrogé par la cour d’assises, Brahim Chnina, le père de famille à l’origine de la polémique sur les réseaux sociaux ayant conduit à l’assassinat de Samuel Paty, a regretté ses actes, tout en rejetant la responsabilité sur les autres.
Le médiatique religieux est venu témoigner au procès de l’assassinat du professeur d’histoire-géographie pour évoquer le harcèlement dont il a été victime de la part d’Abdelhakim Sefrioui. Une campagne de haine similaire, selon lui, à celle subie par Samuel Paty.
L’enfant qui avait propagé un mensonge qui a conduit à l’assassinat du professeur Samuel Paty a témoigné devant la cour d’assises. Elle veut assumer l’entière responsabilité du drame pour dédouaner son père, qui encourt trente années de réclusion criminelle.
Le parcours de militant islamiste d’Abdelhakim Sefrioui et son rôle joué dans l’assassinat de Samuel Paty ont été évoqués par deux enquêteurs. L’un et l’autre ne font aucun doute. Mais la question de son implication terroriste, au sens légal du terme, reste entière après l’audience.
Le service de renseignement estime que plusieurs opérations de déstabilisation sont l’œuvre d’une cyberentreprise iranienne liée aux Gardiens de la révolution, déjà connue pour le piratage de données de « Charlie Hebdo ». Et accusée par les États-Unis d’avoir tenté d’influencer l’élection de 2016.
Le procès de l’assassinat de Samuel Paty s’ouvre lundi 4 novembre. La cour d’assises spécialement composée se penchera sur les circonstances de l’attentat contre le professeur de Conflans-Sainte-Honorine, mais aussi sur la « campagne de haine » qui l’a précédé.
Première victime des balles des Kouachi à l’intérieur de l’hebdomadaire, le webmaster endurait de grandes souffrances des séquelles de ses blessures. Il a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel. Les causes de son décès ne sont pas encore connues.
Visé par une enquête pour « intelligence avec une puissance étrangère », le suprémaciste noir a passé deux jours en garde à vue. En cause : ses liens avec le groupe paramilitaire russe Wagner. Son avocat dénonce une procédure destinée « à faire taire, à écraser » Kemi Seba.
Les nuits se suivent et se ressemblent dans l’île antillaise en proie à des pillages, des incendies et des violences. Il y a eu au moins trois morts en marge des manifestations organisées contre le coût de la vie. Et Bruno Retailleau jette encore de l’huile sur le feu.
Jugé pour apologie du terrorisme, Lucas Sztandarowski, qui vendait en ligne des ouvrages antisémites, islamophobes et racistes, a nié être un néonazi. Il n’adhérait pas, a-t-il prétendu à l’audience, aux idées défendues dans les livres qu’il éditait sous le manteau.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.