Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Jugé pour avoir « passé à tabac » des militants de SOS Racisme lors d’une réunion publique du candidat à la présidentielle de 2022, cette figure de l’extrême droite violente française a été reconnue coupable de violences en réunion.
Alors qu’est attendue la décision de justice à propos de deux néonazis jugés pour avoir passé à tabac des militants de SOS Racisme lors d’un meeting d’Éric Zemmour en 2021, Mediapart reconstitue les violences subies pendant et après leur lynchage.
Chroniqueuse judiciaire à l’hebdomadaire, Sigolène Vinson est épargnée par Chérif Kouachi le 7 janvier 2015. Dix ans et trois procès plus tard, ce qui la répare, « c’est le soleil, la mer et le silence ».
Au-delà du cas des frères Kouachi et Amedy Coulibaly, les djihadistes ayant tué dix-sept personnes en trois jours, Mediapart reconstitue les deux chaînes de commandement des tueries fomentées par deux organisations terroristes rivales.
La tentative d’instrumentalisation de l’opération « Mains rouges » a été conduite par un réseau de plusieurs milliers de comptes inauthentiques sur X. Tous ces bots et un curieux média français ayant essayé de susciter la polémique étaient pilotés par le Kremlin.
L’équipe à l’œuvre pour les mains rouges peintes sur le mémorial de la Shoah a planifié l’opération des cercueils déposés devant la tour Eiffel. Les hommes interpellés jurent travailler pour la paix. Ils sont surtout connus pour leurs liens avec des espions russes.
Au prix d’une enquête d’une exceptionnelle célérité, les services de police ont remonté la trace des auteurs de graffitis sur le Mémorial de la Shoah à Paris. Premier épisode de nos révélations sur les opérations de déstabilisation russe en France.
Le père de famille et le prédicateur islamiste, auteurs de la campagne de haine ayant ciblé Samuel Paty, ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste. Ils ont été condamnés respectivement à treize et quinze années de réclusion criminelle.
Les avocats généraux ont requis dix et douze ans de prison contre le père de famille et le prédicateur à l’origine de la campagne de haine fatale à Samuel Paty. Entre un et seize ans pour les autres accusés. Des peines insuffisantes aux yeux de la famille du professeur.
Jugé pour avoir « passé à tabac » des militants de SOS Racisme à un meeting d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle, la figure de l’extrême droite violente française a contesté les faits. Le jugement a été mis en délibéré.
Le prédicateur, accusé d’avoir attisé la haine contre l’enseignant d’histoire-géographie, refuse la moindre responsabilité dans son assassinat. À l’entendre, il serait même la principale victime de cette tragédie.
Interrogé par la cour d’assises, Brahim Chnina, le père de famille à l’origine de la polémique sur les réseaux sociaux ayant conduit à l’assassinat de Samuel Paty, a regretté ses actes, tout en rejetant la responsabilité sur les autres.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.