Série Épisode 1 Révélations sur l’opération « Mains rouges »

Opération « Mains rouges » : comment la France a déjoué une ingérence russe

Au prix d’une enquête d’une exceptionnelle célérité, les services de police ont remonté la trace des auteurs de graffitis sur le Mémorial de la Shoah à Paris. Premier épisode de nos révélations sur les opérations de déstabilisation russe en France.

Matthieu Suc

Six mois ont passé depuis que des mains rouges ont été peintes sur le Mémorial de la Shoah à Paris. Un officier de la DGSI écrit un rapport, le 20 novembre 2024, pour désigner à un juge d’instruction le commanditaire de ces dégradations qui, selon son service, porteraient atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation en tentant de déstabiliser l’opinion publique. Et l’identité de ce commanditaire, pour la DGSI, ne fait aucun doute. « Les faits constatés dans la nuit du 14 mai 2024 à Paris s’inscrivaient, tant par les objectifs poursuivis que par les moyens utilisés, dans la continuité de l’action des services de renseignement russes en Europe. »

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