Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le procès de l’attentat de Nice risque de susciter beaucoup de frustration chez les victimes. La faiblesse des charges qui pèsent sur des accusés loin de constituer une cellule terroriste contraste avec l’horreur absolue du crime qui va être jugé.
Théoricien du terrorisme, l’homme dans l’ombre de Ben Laden a façonné durant quarante ans le djihad mondial. Ses dix années à la tête d’Al-Qaïda ont en revanche révélé un leader peu charismatique, incapable d’empêcher l’émergence de l’État islamique.
« Gros bosseur » loué pour ses qualités managériales, Laurent Nuñez dégage une image à l’opposé de Didier Lallement, auquel il s’apprête à succéder à la préfecture de police de Paris. Mais comme lui, il incarne une ligne dure en matière de maintien de l’ordre.
Au bout de dix mois de procès, la cour d’assises spécialement composée a prononcé deux réclusions criminelles à perpétuité pour des accusés dans le box et cinq pour les commanditaires présumés décédés en Syrie. Un verdict sévère proportionnel à la gravité des faits.
Auteur du livre « Les Guerres de l’ombre de la DGSI », le journaliste Alex Jordanov a été mis en examen, vendredi 24 juin, pour plusieurs infractions, dont celle de « divulgation de secret défense ».
Les avocats de Yassine Atar ont dénoncé les dérives de la justice antiterroriste dont le principal reproche vis-à-vis de leur client serait d’être le frère du commanditaire des attentats parisiens et bruxellois. En conséquence, ils ont plaidé l’acquittement.
Les avocats généraux ont requis dix réclusions criminelles à perpétuité pour cinq des accusés dans le box et cinq autres présumés décédés en Syrie. Pour les dix autres hommes jugés, le ministère public réclame des peines allant de 5 à 30 ans de prison.
En préambule d’un réquisitoire-fleuve, l’avocate générale Camille Hennetier a dressé le bilan des neuf mois d’audience d’un procès dont les acteurs n’ont cessé de lutter pour le ramener à sa normalité mais qui a débordé de par l’énormité du crime jugé.
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
Jusqu’ici envisagés comme un moyen de propagande, le téléphone portable et les réseaux sociaux sont utilisés par les services ukrainiens pour collecter du renseignement opérationnel qui explique les nombreuses embuscades dans lesquelles est tombée l’armée russe.
Plusieurs mineurs se retrouvent impliqués dans des affaires de terrorisme d’ultradroite ces dernières années. Mediapart révèle le cas d’un groupuscule et de son leader récemment interpellés.
Tyran inquiet, redouté de ses propres espions, Vladimir Poutine vit dans la crainte de la trahison depuis le début de la guerre en Ukraine. Une peur savamment alimentée par les services de renseignement américains. Récit.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.