Justice Chronique

Jugé pour terrorisme, Peter Cherif se mure dans des mots creux

Sa mère, le mentor qui l’a radicalisé, ses victimes, l’exhortent à s’expliquer. Mais celui qui est suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat mené contre « Charlie Hebdo » se présente certes tous les jours en costume-cravate, mais continue de parler pour ne rien dire.

Matthieu Suc

Il porte beau. Ses costumes, ses chemises blanches immaculées, ses cravates soigneusement assorties, son crâne tous les jours rasé. Il se tient droit dans ses bottes. Jeudi 26 septembre, durant près de deux heures, Peter Cherif a répondu qu’il ne répondrait pas à chacune des questions que lui poserait Frédérique Aline, la présidente de la cour d’assises spécialement composée.

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