Terrorisme Chronique

Confronté à ses propres aveux, Peter Cherif se réfugie dans le silence

À son procès, le terroriste suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat de « Charlie Hebdo » peine à trouver des motivations aux crimes qu’on lui reproche. D’autant plus quand c’est lui-même qui les a évoqués.

Matthieu Suc

Alors que son procès aborde la deuxième de ses trois semaines d’audiences ce lundi, quel visage va présenter Peter Cherif ? Vendredi après-midi, l’accusé, jugé pour plusieurs associations de malfaiteurs terroristes – pour son implication présumée dans l’attentat du 7 janvier 2015, son rôle actif au sein de l’organisation terroriste Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (Aqpa) et l’enlèvement et la séquestration d’humanitaires français au Yémen –, a fait une « déclaration spontanée ». Il ne répondra plus aux questions qu’on lui pose… sauf si son ex-épouse revient « publiquement » sur ses accusations de viol et de séquestration. « À ce moment-là je participerai au procès », promet-il.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter