Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Entre le procès des CRS ayant maintenu l’ordre et les allusions racistes aux habitants du quartier de la Monnaie, les avocats ont essayé de faire passer leurs clients pour des victimes innocentes. Le parquet a requis entre cinq et dix mois de prison ferme à leur égard.
En pleine période des attentats de 2015, un agent de la DGSI a détourné des fonds destinés à rémunérer des hackers qui infiltraient les réseaux djihadistes. Si l’affaire a été jugée, les services se sont bien gardés de révéler cette histoire embarrassante.
Missionné par la DGSI pour pirater des sites djihadistes, « Sh0ck » a découvert des années après avoir arrêté que son propre officier traitant l’avait spolié d’une partie de la rémunération que le service de renseignement lui versait.
Comptant venger le meurtre du jeune Thomas à Crépol, des nervis d’extrême droite avaient planifié fin novembre 2023 une expédition punitive dans le quartier populaire de la Monnaie. En toute discrétion, s’imaginaient-ils. Sept d’entre eux sont jugés mardi.
Le célèbre tableau du Louvre, protégé par une vitre blindée, n’a pas été endommagé. L’action militante, revendiquée en défense d’une « alimentation saine et durable », s’ajoute à la longue liste des opérations écologistes dans les musées.
La décision de la Cour internationale de justice d’ordonner à Israël d’empêcher un génocide à Gaza n’a pour l’heure aucun effet sur la violence des combats, qui ont redoublé. Le mauvais temps s’ajoute aux bombardements pour des civils palestiniens dans une situation toujours plus précaire.
La Cour de cassation a validé la mise en examen pour « complicité de crimes contre l’humanité » de l’entreprise française de matériaux de construction. Lafarge est soupçonné d’avoir scellé un accord financier avec des organisations terroristes en Syrie de façon à poursuivre ses activités sur place.
Sous couvert de défense de la culture bretonne, les membres du groupuscule d’extrême droite affichent une idéologie néonazie. Le choix de s’implanter à Vannes a été dicté par la volonté de réunir dans un lieu unique des militants dispersés dans la péninsule.
Le trafic d’armes et l’idéologie néonazie d’un jeune militaire et d’un policier à la retraite étaient connus de leurs collègues, sans que cela fasse réagir leurs administrations respectives. Sur les douze attentats d’extrême droite déjoués depuis 2017, c’est le septième à impliquer des membres des forces de sécurité.
Un jeune militaire et un policier retraité sont suspectés d’avoir conduit un trafic d’armes à destination de divers membres de l’extrême droite. 89 armes ont été saisies et une dizaine d’acheteurs ont été identifiés. Parmi eux, un adolescent proche du groupuscule Division Martel et une figure de La Manif pour tous.
Dans le XIXe arrondissement de Paris, le 12 décembre, un équipage de la BRAV-M, unité de police à moto, a percuté un homme. Grièvement blessé, il est décédé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les circonstances de cet accident mortel et la responsabilité des policiers.
Condamné en 2018 pour association de malfaiteurs terroriste, Armand Rajabpour-Miyandoab avait été en contact avec les tueurs des policiers de Magnanville et du père Hamel. Puis, après sa sortie de prison, avec celui de Samuel Paty. Il a pourtant réussi à convaincre de son retour dans le droit chemin, bien que certains, chargés de sa réinsertion, confient aujourd’hui à Mediapart en avoir toujours douté.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.