Annoncées, puis se faisant attendre, elles ont finalement eu lieu. Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont procédé dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 avril à des frappes contre la Syrie, en représailles à l’attaque chimique présumée menée une semaine plus tôt à Douma, ville de la Ghouta orientale. « Les faits et la responsabilité du régime syrien ne font aucun doute », a assuré Emmanuel Macron dans un communiqué publié dans la nuit. Le président de la République confirme là la participation de la France dans cette réponse guerrière au massacre perpétré. Les frappes ont été « circonscrite(s) » et dirigées « contre l’arsenal chimique clandestin du régime syrien », a précisé Emmanuel Macron. « Nous ne pouvons pas tolérer la banalisation de l’emploi d’armes chimiques, qui est un danger immédiat pour le peuple syrien et pour notre sécurité collective », s’est-il justifié.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous