La dissolution du Bastion social était déjà engagée depuis deux mois
Au dîner du Crif, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution prochaine du Bastion social, groupuscule d’extrême droite. Une annonce d’opportunité. Depuis plus de deux mois, la décision était dans les tuyaux du ministère de l’intérieur et le motif de la dissolution de ce mouvement né des décombres du GUD (Groupe Union défense) n’était pas son antisémitisme, mais son incitation à la constitution d’un groupe armé… lors de l’acte III des « gilets jaunes ».
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Ils emprunteraient les routes nationales, plus discrètes et sans péages. Le rendez-vous est fixé à 2 heures du matin. Pour les uns, sur une aire de covoiturage en périphérie de Strasbourg. Les autres se sont donné rendez-vous du côté de Mulhouse, où Mireille et sa voiture doivent les conduire jusqu’à la capitale. Mireille est la seule femme de l’expédition. Les autres militantes féminines se sont vu interdire le déplacement, « en raison des risques de violence ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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