Dossier Le « grand remplacement », idéologie meurtrière

En France aussi, les services de renseignement s’inquiètent de l’activisme des suprémacistes blancs

Le suspect des attentats de Christchurch affirme avoir voulu venger la France, victime d’une « invasion par les non-Blancs ». Depuis trois ans, les services de renseignement français surveillent des groupuscules islamophobes.

Matthieu Suc et Marine Turchi

C'est un manifeste politique, intitulé « Le grand remplacement » et posté sur les réseaux sociaux une heure avant les attentats, qui dévoile les motivations du principal suspect de l'attaque de deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande) ayant causé la mort d'au moins 49 personnes, vendredi 15 mars. Il déclare vouloir « venger les centaines de milliers de morts causées par les invasions étrangères en Europe tout au long de l’histoire » et les « milliers de victimes des attentats ». Il évoque aussi la France et son « invasion par les non-Blancs ».

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