Pourquoi les magistrats sont sceptiques face au plan stups de Castaner
Alors que l’Office anti-stupéfiants est créé ce 1er janvier 2020 pour remplacer l’OCRTIS, les magistrats se méfient toujours d’une institution qui, selon eux, a continué à avoir « une gestion problématique des informateurs » malgré la mise en examen de certains de ses policiers. La police fait, elle, valoir des relations désormais apaisées avec la justice.
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Mardi 17 septembre, à l’Évêché, l’hôtel de police de Marseille, le gouvernement est uni autour de Christophe Castaner. Trois ministres – son secrétaire d’État Laurent Nuñez, la garde des Sceaux Nicole Belloubet et le ministre des comptes publics Gérald Darmanin – entourent celui de l’intérieur tandis que ce dernier dévoile à la presse le nouveau plan national de lutte contre les stupéfiants. Et notamment sa mesure phare, le remplacement de l’Office central de répression du trafic de stupéfiants (l’OCRTIS) par l’Office anti-stupéfiants (l’OFAST, un acronyme en forme de jeu de mots faisant référence aux « go fast », ces livraisons de drogues à l’aide de grosses cylindrées, prisées par certains trafiquants) qui doit être effectif le 1er janvier 2020.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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