Le 24 avril 2019, le Bastion social, groupuscule d’extrême droite violent, est officiellement dissous par décret. Sur les réseaux sociaux du mouvement – décliné localement dans une demi-douzaine de villes françaises –, cette dissolution imposée par le gouvernement semble être accueillie avec une certaine résignation. Pourtant, à l’époque, les services de renseignement notent que certains messages plus ambigus sous-entendent qu’une partie des troupes pourraient poursuivre le combat sous d’autres couleurs. Ses membres avaient d’ailleurs glissé une allusion en ce sens dans leur communiqué actant la dissolution : « Un outil peut défaillir, mais la cause qui l’anime reste intacte et trouve toujours de nouveaux moyens de s’exprimer. »
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous