Police

Laurent Nuñez, un premier de la classe pour redresser la préfecture de police

« Gros bosseur » loué pour ses qualités managériales, Laurent Nuñez dégage une image à l’opposé de Didier Lallement, auquel il s’apprête à succéder à la préfecture de police de Paris. Mais comme lui, il incarne une ligne dure en matière de maintien de l’ordre.

Matthieu Suc

Laurent Nuñez a une particularité, il incarne souvent l’exact opposé de ceux à qui il succède. Le préfet de police Didier Lallement, appelé à partir à la retraite, était cassant, entretenait des relations exécrables aussi bien avec la presse que la population et même nombre de policiers et de policières. Celui qui, sauf surprise de dernière minute, doit être nommé préfet de police à Paris mercredi 20 juillet au conseil des ministres, selon une information de BFMTV, entretient des relations cordiales avec les médias et jouit d’une réputation de « bosseur », de « fin connaisseur de ses dossiers ». 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter