13-Novembre : perpétuité incompressible pour Salah Abdeslam

Au bout de dix mois de procès, la cour d’assises spécialement composée a prononcé deux réclusions criminelles à perpétuité pour des accusés dans le box et cinq pour les commanditaires présumés décédés en Syrie. Un verdict sévère proportionnel à la gravité des faits.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Une perpétuité non aménageable, c’est-à-dire incompressible, pour Salah Abdeslam. Une perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans pour Mohamed Abrini. La cour d’assises spéciale n’a pas fléchi face aux plaidoiries de la défense, et elle a frappé durement, mercredi 29 juin, aux termes de la 149e et dernière journée d’audience, comme on pouvait s’y attendre, les deux membres survivants de commandos de Paris, en dépit du désistement d’Abrini, la veille des attentats, et du renoncement allégué par Abdeslam, le soir du 13 novembre. Ce dernier avait fait valoir qu’il avait renoncé à déclencher son gilet explosif dans un café du XVIIIarrondissement, une thèse que la cour n’a pas retenue.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal