Gauche(s) Reportage

« Un gouvernement d’union nationale, c’est la défaite assurée » : des militants socialistes craignent leur propre parti

À l’université d’été du Parti socialiste, la tentation de certains dirigeants socialistes de céder au chantage d’Emmanuel Macron aux marchés financiers et à la dissolution met les militants en alerte. La crainte d’un retour du hollandisme n’est pas complètement éteinte.

Mathieu Dejean

Blois (Loir-et-Cher).– Anna et Gaël, 17 et 21 ans, sont la fraîcheur du Parti socialiste (PS), qu’ils ont rejoint en septembre 2024 avec l’envie d’en découdre. Jeudi 28 août pourtant, leurs mines sont déjà un peu grises alors que les deux camarades devisent avec inquiétude devant la halle aux grains de Blois, où se tiennent les universités d’été du parti. « On n’est sûrs de rien, on est sur le qui-vive, on est dans le flou », résume, mi-amusé mi-gêné, Gaël, venu de Niort (Deux-Sèvres).

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