Une section informatique aveugle à ses propres alertes

Dans les deux années précédant la tuerie à la préfecture de police, les alertes se sont multipliées au sein de la « S21 », la section où travaillait Mickaël Harpon. Sans jamais que cela ne porte à conséquence pour le futur terroriste.

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Caserne de la Cité, au premier étage de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), le bureau 1112 fait face au 1115. Les deux y hébergent les effectifs de la « S21 », la section informatique du service de renseignement. Dans le second, il s’agit du groupe chargé de la maintenance, de celui réunissant les administrateurs réseaux, et puis le secrétariat, et enfin les chefs. Le premier est supposé être plus confidentiel. Il abrite le groupe « ICC », c’est-à-dire les investigateurs en cybercriminalité. Les policiers qui épluchent les ordinateurs, téléphones et réseaux sociaux des suspects ciblés, en pratique, exclusivement des djihadistes présumés.

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