Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La chambre de l’instruction doit statuer sur le cas d’un homme accusé d’avoir voulu commettre un attentat dans un immeuble parisien. Cet individu assure avoir été un indic de la DGSI. Enquête sur un cas atypique dans l’histoire de la lutte antiterroriste.
Cinq ans avant l’attentat de Rambouillet, un couple de fonctionnaires était assassiné à Magnanville. Mediapart retrace la nuit d’horreur vécue par les policiers et les conséquences profondes que cela a eues sur leurs vies professionnelles et privées.
L’attentat de Rambouillet porte à 12 le nombre de membres des forces de l’ordre ayant été tués depuis 2015. Les attaques les visant se multiplient. Une « exception française » qui s’est développée avec l’effondrement du califat de l’État islamique.
Deux jours après le meurtre d’une adjointe administrative au commissariat de Rambouillet, le procureur antiterroriste a fait état des premiers développements de l’enquête. Cinq proches de Jamel G. sont actuellement en garde à vue.
Définitivement condamné pour la plus grande escroquerie de France, l’affairiste français Arnaud Mimran, qui fut aussi un soutien financier de Benyamin Netanyahou, a été mis en examen pour les meurtre et assassinat de son complice Samy Souied et de son beau-père, le milliardaire Claude Dray. Un dossier hors norme où se mêlent l’argent et le sang.
Brice Hortefeux, ancien ministre de l’intérieur, a déjeuné fin mars avec l’éditorialiste Alain Duhamel dans un appartement reconverti en restaurant clandestin par le chef Leroy, placé en garde à vue dans l’affaire du palais Vivienne. Dans la lignée d’une petite élite politique, économique et médiatique qui s’affranchit sans grand scrupule des règles sanitaires en vigueur.
Maurice Lévy a été placé sous statut de témoin assisté dans le cadre d’une information judiciaire le visant pour « dénonciation calomnieuse ». La justice cherche à savoir si l’ex-patron de Publicis était l’un des corbeaux dans l’affaire des faux espions de Renault.
Florence Parly et de hauts cadres du ministère des armées se succèdent dans les médias et sur les réseaux sociaux pour condamner les militaires néonazis révélés par l’enquête de Mediapart. Le contrat d’un premier légionnaire a été dénoncé.
Mediapart révèle une cinquantaine de nouveaux cas de militaires néonazis. Des hommes qui n’hésitent plus à afficher leurs convictions à l'intérieur de leurs casernes ou lors de missions menées par l’armée française. « Les éléments soulevés par l’enquête de Mediapart sont très graves », reconnaît le ministère des armées.
Bien qu’inédits par leur ampleur, les cas de militaires français néonazis documentés par Mediapart ne sont pas les premiers. Même si le ministère des armées s’en défend, mis bout à bout, les « dérapages individuels » commencent à ressembler à un problème récurrent.
À partir de lundi sont jugés les trois hommes accusés d’avoir constitué la cellule dormante destinée à prendre la suite du commando du 13-Novembre. On ignore la cible de l’attentat « d’ampleur » qu’ils préparaient. Manuel Valls avait évoqué l’Euro de foot.
Au procès Ulysse, trois terroristes djihadistes ont été condamnés à des peines allant de vingt-deux à trente années de réclusion criminelle. C’était « le dossier épilogue de la campagne d’attentats meurtrière ayant frappé l’Europe en 2015 et 2016 », selon le ministère public.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.