Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les 46 auditions menées pendant cinq mois par la commission d’enquête parlementaire relative aux ingérences étrangères brossent un tableau inédit de l’espionnage et de la corruption en France. Où l’on apprend par exemple que des élus de la République sont au contact d’espions russes.
Quatre hommes qui envisageaient de commettre une série d’attentats sont jugés à Paris. C’est le premier dossier terroriste d’extrême droite à passer devant une cour d’assises. L’avocat général a réclamé la levée du huis clos au nom de la « menace particulière, nouvelle, inquiétante, grandissante, qui est celle des tueries de masse ».
Le fichier destiné à lister les enfants de retour de Syrie doit entrer en vigueur ces jours-ci. Soulevant de nombreux problèmes quant à son principe, le Parquet national antiterroriste a refusé d’y participer.
Principal bénéficiaire du fonds Marianne, Mohamed Sifaoui a été privilégié par les équipes de Marlène Schiappa. Pourtant, cet expert autoproclamé de la lutte contre l’islamisme suscite les polémiques depuis vingt ans. Jusqu’à être à l’origine de deux erreurs judiciaires.
Les quatre enfants âgés de 22 mois à trois ans sont hospitalisés « en état d’urgence absolue », a précisé la procureure de Haute-Savoie. Sur une vidéo, l’assaillant, un réfugié syrien, revendique en anglais son acte, « au nom de Jésus-Christ ».
Le parti d’extrême droite est à l’origine de la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères dont il est lui-même suspecté. En apparence, une opération de transparence, mais en réalité une manière de blanchir sa réputation. Enquête sur un jeu de dupes.
Alors que le Rassemblement national essaye d’imposer son narratif à propos de la commission d’enquête dédiée aux ingérences étrangères, Mediapart révèle le contenu de son rapport qui fustige l’alignement du parti d’extrême droite sur la Russie de Vladimir Poutine.
Après le signalement d’une gendarme, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la DGSI, à propos d’une dérive au sein de Matignon. Pas moins de 300 techniques de renseignement ont été pratiquées sans validation du premier ministre, comme l’impose pourtant la loi.
Le leader de La France insoumise s’insurge après avoir appris par voie de presse qu’il avait fait l’objet d’un projet d’attentat. Le projet ne s’est jamais concrétisé mais pose la question : à partir de quand les personnalités politiques doivent être averties des menaces qui pèsent sur elles ?
Historiquement divisée, la mouvance d’ultradroite se renforce après des dissolutions en série qui l’ont poussée à l’union. Samedi 6 mai, ces groupuscules violents s’affichent lors de leur traditionnel défilé annuel.
Condamné plusieurs fois pour violences, et cultivant des références nazies, cet ancien étudiant en école de commerce de 24 ans est devenu, en quelques années, la figure centrale de l’ultradroite française, dont il veut regrouper les chapelles dans une « interfaf ».
Comment une multinationale française en est-elle venue, par pure cupidité, à financer le terrorisme islamiste pour maintenir en activité une usine en Syrie ? Que savaient les services secrets français ? À partir de documents d’enquête inédits, Mediapart a reconstitué les dessous du scandale Lafarge.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.