« Projet WaffenKraft » : « La France n’est pas à l’abri » du terrorisme d’ultradroite
Au cours du procès des quatre néonazis accusés d’avoir préparé des attaques en France, un commissaire du renseignement intérieur a brossé mercredi un « état de la menace d’ultradroite », rappelant que depuis 2017, dix attentats avaient été déjoués.
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IlIl n’est pas présent à l’audience. On l’entend masqué derrière une vitre sans tain en visioconférence. Son service n’a même pas été chargé de l’enquête. Et pourtant, l’audition du commissaire SI 1929 – son nom de code – a été étonnamment intéressante mercredi après-midi au troisième jour du procès des quatre néonazis du « Projet WaffenKraft ». Le chef de la sous-direction judiciaire de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) était entendu afin de brosser un « état de la menace d’ultra-droite en France et dans le monde en général ».