Macron : à droite toute !

Depuis l’attentat d’Arras, le « one-man-show » de Gérald Darmanin

Ces jours-ci, le ministre de l’intérieur a accusé Karim Benzema d’accointances avec l’islamisme, lié l’antisémitisme à la « haine du flic » et annoncé un durcissement massif de son projet de loi sur l’immigration. Une surenchère permanente qui vise à le dépeindre en ministre d’action… Au mépris des faits.

Ilyes Ramdani et Matthieu Suc

Si Karim Benzema était une association, Gérald Darmanin aurait certainement prononcé sa dissolution. Le footballeur français n’étant qu’un homme, le ministre de l’intérieur s’est contenté de le dénoncer publiquement à la télévision comme un sympathisant islamiste. Invité du plateau de Pascal Praud sur CNews, lundi 16 octobre, le numéro 3 du gouvernement a en effet accusé Karim Benzema d’être « en lien, on le sait tous, notoire avec les Frères musulmans », du nom de cette organisation égyptienne adepte d’un islam rigoriste et politique.

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