Un agent infiltré a permis de démanteler AFO, cette cellule d’ultradroite qui planifiait l’empoisonnement des rayons d’alimentation halal des supermarchés. Treize infiltrations ont été réalisées par l’antiterrorisme depuis 2018. Dernier volet de notre série.
La chambre de l’instruction vient d’ordonner un non-lieu concernant l’« indic » de la DGSI, accusé de complicité d’assassinats lors de l’attentat raté dans un immeuble du XVIe arrondissement. En revanche, il sera jugé pour association de malfaiteurs terroriste.
Dans un rapport que Mediapart a révélé le 23 mai, le parquet général de la cour d’appel de Paris établit des rapprochements entre les militants d’ultradroite et les djihadistes, notamment sur les modes opératoires envisagés.
Un rapport du parquet général de Paris, que révèle Mediapart, alerte sur le retour de la menace terroriste d’ultradroite. S’appuyant sur sept affaires, il détaille la professionnalisation des groupes, leur facilité à s’armer et les profils hétéroclites des activistes, pour partie bien insérés. Premier volet de notre série.
La chambre de l’instruction doit statuer sur le cas d’un homme accusé d’avoir voulu commettre un attentat dans un immeuble parisien. Cet individu assure avoir été un indic de la DGSI. Enquête sur un cas atypique dans l’histoire de la lutte antiterroriste.
L’attentat de Rambouillet porte à 12 le nombre de membres des forces de l’ordre ayant été tués depuis 2015. Les attaques les visant se multiplient. Une « exception française » qui s’est développée avec l’effondrement du califat de l’État islamique.
Deux jours après le meurtre d’une adjointe administrative au commissariat de Rambouillet, le procureur antiterroriste a fait état des premiers développements de l’enquête. Cinq proches de Jamel G. sont actuellement en garde à vue.
À partir de lundi sont jugés les trois hommes accusés d’avoir constitué la cellule dormante destinée à prendre la suite du commando du 13-Novembre. On ignore la cible de l’attentat « d’ampleur » qu’ils préparaient. Manuel Valls avait évoqué l’Euro de foot.
Au procès Ulysse, trois terroristes djihadistes ont été condamnés à des peines allant de vingt-deux à trente années de réclusion criminelle. C’était « le dossier épilogue de la campagne d’attentats meurtrière ayant frappé l’Europe en 2015 et 2016 », selon le ministère public.
Parmi les trois hommes jugés pour des préparatifs d’attentats, Hicham el-Hanafi capte toute l’attention. Il présente un profil assez unique dans l’histoire du djihad récent, ayant visité entre 2013 et 2016 vingt-quatre pays sur quatre continents.
La défense des hommes accusés d’avoir voulu commettre un nouveau 13-Novembre tente de percer les zones d’ombre de la cyber-infiltration conduite par les agents de la DGSI qui, à l’audience, ont louvoyé avec la vérité. Récit d’un dialogue de sourds.
Tout ce qui avait échoué avant les attentats de janvier 2015 et du 13-Novembre, la lutte antiterroriste française va le réussir en empêchant un attentat d’ampleur courant 2016. Les hommes accusés d’avoir préparé cette attaque sont jugés en février. Récit.
Les quelque 300 espions de l’administration pénitentiaire doivent surveiller plus de 1 200 détenus islamistes rompus aux techniques de clandestinité. Enquête sur un cache-cache en vase clos entre les agents et les détenus djihadistes.
Entre 2019 et 2022, ce sont 242 « terroristes islamistes » qui seront sortis de prison. Auxquels s’ajoutent au moins 327 détenus de droit commun radicalisés. L’État essaie de trouver la formule magique pour empêcher que certains ne commettent un attentat.
Depuis la censure de la loi Braun-Pivet par le Conseil constitutionnel, qui a tracé des lignes rouges cet été, le gouvernement cherche comment renforcer le suivi judiciaire des condamnés.
Depuis quatre ans, la plupart des attaques terroristes qui ont frappé la France ont été effectuées au moyen d’une arme blanche. Nécessitant peu de moyens, difficiles à détecter, ces attentats produisent un effet considérable comme l'a montré l'attaque de Nice jeudi matin.