Au premier jour de son procès, le djihadiste Tyler Vilus a fait un long monologue détaillant son parcours. Un exercice dans lequel il excelle mais qui risque de le trahir sur la durée.
À travers le parcours de Tyler Vilus, c’est une page d’histoire du djihad que va juger à partir de jeudi la cour d’assises spéciale. Sa trajectoire épouse tous les soubresauts de l’organisation terroriste devenue califat et son ombre plane sur les attentats du 13-Novembre.
L’administration pénitentiaire a mis en place, en 2016, les quartiers d’évaluation de la radicalisation. Quatre ans après, le système enregistre des succès mais laisse en suspens la principale question : comment évaluer le degré d’un engagement ?
Les « cadres intermédiaires », les « violents », les « déçus » ou les « convertis par stratégie »… Mediapart révèle les typologies, établies par l’administration pénitentiaire et les services de renseignement, des 1 300 détenus considérés djihadistes.
Les chercheurs Gilles Chantraine et David Scheer ont passé un an dans les quartiers d’évaluation de la radicalisation où ils ont réalisé 90 entretiens de détenus et de professionnels. Leur compte-rendu bat en brèche certains clichés sur ce dispositif.
Hayat Boumeddiene serait toujours en vie. En cavale en Syrie, la veuve d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher, fait l’objet d’une nouvelle enquête préliminaire.
Deux semaines avant l’attaque au couteau de Romans-sur-Isère qui a fait deux morts et cinq blessés, l’État islamique avait appelé à poursuivre le djihad à un moment « où la sécurité et les institutions médicales ont atteint les limites de leurs capacités ».
Tobias R., qui a tué mercredi soir neuf personnes dans deux bars à chicha, avait publié sur le web un manifeste raciste et complotiste. Cette nouvelle attaque, la troisième en moins d’un an dans le pays, intervient dans un contexte de lutte contre des groupes d’extrême droite déterminés à passer à l’acte.
Mediapart révèle le rôle joué par l’espion français infiltré au cœur de l’État islamique. Un simple citoyen de confession musulmane qui a empêché deux attentats, dont un visant la communauté juive.
La garde des Sceaux Nicole Belloubet a évoqué samedi le rapatriement des djihadistes en France, avant que « son entourage » ne démente quelques heures plus tard. Ces revirements témoignent de la discorde qui règne en haut lieu depuis qu’Emmanuel Macron a refusé de rapatrier les familles de djihadistes français.
Malgré les troubles psychiatriques de son auteur, le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’attaque mortelle de Villejuif. En octobre, il l’avait aussi fait pour la tuerie à la préfecture de police de Paris. Mais pas pour l’attentat contre la mosquée de Bayonne. Comment expliquer ces différences de traitement ?
Un émir par bâtiment, des entraînements paramilitaires en cours de promenade : le califat a été reconstitué à l’intérieur des enceintes pénitentiaires. Mediapart raconte comment les djihadistes et leurs recrues, piochées parmi les détenus de droit commun, font la loi en prison.
Alors que le parquet national antiterroriste vient d’annoncer qu’il requiert le renvoi de vingt terroristes dans le dossier des attentats du 13-Novembre, retour sur les sept hauts cadres de l’État islamique qui étaient impliqués dans les tueries de Paris et qui, eux ne seront jamais jugés. Durant deux ans, les services secrets français et les forces de la coalition les ont traqués et tués, un par un, en Syrie.
Alors que Bilal Taghi, l’auteur du premier attentat revendiqué au sein d'un établissement pénitentiaire, a été condamné vendredi à vingt-huit années de réclusion criminelle, Mediapart raconte comment les maisons d’arrêt sont devenues les cibles privilégiées de terroristes coincés pour des longues peines.
Mediapart retrace les événements qui ont amené des surveillants à se demander si, la veille du 13-Novembre, des détenus n’étaient pas au courant de l’attentat sur le point de survenir. Deux d’entre eux, depuis leur cellule, communiquaient depuis plusieurs mois avec l’un des futurs tueurs du Bataclan. Premier volet d’une série d’articles consacrée aux djihadistes en détention.
Dans une allocution martiale, le président américain a révélé dimanche que le chef de l’organisation djihadiste État islamique avait trouvé la mort au cours d’une opération de l’armée américaine dans le nord-ouest de la Syrie.