Entre 2019 et 2022, ce sont 242 « terroristes islamistes » qui seront sortis de prison. Auxquels s’ajoutent au moins 327 détenus de droit commun radicalisés. L’État essaie de trouver la formule magique pour empêcher que certains ne commettent un attentat.
Depuis la censure de la loi Braun-Pivet par le Conseil constitutionnel, qui a tracé des lignes rouges cet été, le gouvernement cherche comment renforcer le suivi judiciaire des condamnés.
Depuis quatre ans, la plupart des attaques terroristes qui ont frappé la France ont été effectuées au moyen d’une arme blanche. Nécessitant peu de moyens, difficiles à détecter, ces attentats produisent un effet considérable comme l'a montré l'attaque de Nice jeudi matin.
Trois personnes ont été tuées dans un attentat au couteau à Nice. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Mediapart retrace les circonstances, les rumeurs et les connexions qui, en deux semaines, ont amené un jeune radicalisé de 18 ans habitant dans l’Eure à assassiner un enseignant dans les Yvelines, à la veille des vacances scolaires.
Le membre d’Al-Qaïda qui a, à tout le moins, mis en relation les frères Kouachi avec les commanditaires de la tuerie de Charlie Hebdo a refusé de témoigner au procès. Sa manière d’ignorer les victimes résonnait comme une glaçante revendication.
Filières djihadistes et extrême droite antisémite : Mediapart a retracé le parcours et les fréquentations d’Abdelhakim Sefrioui, mis en examen pour « complicité d’assassinat » dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, et dont le collectif Cheikh Yassine vient d’être dissous par le gouvernement.
Un hommage national a été rendu à Samuel Paty mercredi en fin d’après-midi dans la cour de la Sorbonne à Paris. « En France, les lumières ne s’éteignent jamais », a affirmé Emmanuel Macron. Sept personnes, dont deux mineurs qui ont permis au tueur d’identifier sa victime, ont été déférées devant la justice après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie vendredi à Conflans-Sainte-Honorine devant son collège.
Les deux hommes à l’origine de la polémique visant Samuel Paty sont liés à des réseaux djihadistes, impliqués dans plusieurs attentats commis sur le sol français, selon les informations de Mediapart.
Mediapart publie de nouveaux éléments sur le compte Twitter d’Abdoullakh Abouyezidovitch Anzorovu, le terroriste de Conflans-Sainte-Honorine. Dans un message publié avant le cours sur la liberté d’expression de Samuel Paty, il cherchait à obtenir une adresse, sans qu’on puisse déterminer s’il avait alors une autre cible.
Le rassemblement parisien suite à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine a regroupé beaucoup d’enseignants et de personnalités politiques. Mais au-delà de la solidarité et du recueillement, des tensions entre manifestants ont ébréché l’union affichée.
Mediapart révèle que le terroriste ayant décapité un professeur avait diffusé fin août sur Twitter un photomontage mettant en scène... une fausse décapitation. Son compte avait fait l’objet de plusieurs signalements aux forces de l’ordre ces derniers mois.
Le compte ayant diffusé quelques minutes après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine une image de la tête décapitée de l’enseignant s’était déjà fait remarquer fin août pour un photomontage mettant en scène… une fausse décapitation.
Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie, a été décapité en fin d’après-midi vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) près de son collège. Son agresseur a été tué. Le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire. Onze personnes sont en garde à vue ce dimanche matin.
Un homme a été décapité en fin d’après-midi vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) et son agresseur présumé, abattu par balle par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise). Le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire.
L’attentat de Villejuif, en avril 2015, a occasionné une amnésie collective concernant la surveillance de son futur auteur. Devant l’Assemblée nationale, Bernard Cazeneuve a omis de dire que le petit frère du terroriste avait dénoncé celui-ci.