En début de semaine, un commissaire français et une juge belge ont livré une plongée inédite dans les méandres de l’enquête internationale qui conduit quatorze hommes à répondre aujourd’hui de leur rôle dans les attentats du 13-Novembre.
Alors que l’accusé Salah Abdeslam multiplie les provocations depuis le début du procès, le président de la cour d’assises, Jean-Louis Périès, tantôt avec fermeté, tantôt avec humour, cantonne ses débordements. Une police de l’audience qui tranche avec celle du procès des attentats de janvier 2015.
Dès les premières minutes du procès, Salah Abdeslam a revendiqué son appartenance à l’organisation terroriste ayant planifié les attentats du 13-Novembre. Contrairement aux autres accusés qui ont fait profil bas, l’unique survivant du commando ayant tué 131 personnes a fait dans la surenchère.
Rédigée il y a trois semaines, une note de l’administration pénitentiaire, que révèle Mediapart, souligne la radicalité et le prosélytisme auxquels s’adonne Salah Abdeslam en détention. Ses avocats dénoncent « une bouillie » d’informations « récoltées par des procédés dont on peut interroger la légalité ».
Notre émission vidéo avec notre journaliste Matthieu Suc, et les témoignages de rescapés : Grégory Reibenberg, gérant de La Belle Équipe, Arthur Dénouveaux, président de Life for Paris, Lydia et Ben.
Une note de la DGSI détaille le fonctionnement de la cellule planifiant les attentats au sein de l’État islamique. Et livre les noms de ses chefs, dont la plupart ne figurent pas parmi les 20 hommes qui sont jugés pour les tueries du 13-Novembre.
Le procès des attentats du 13-Novembre débute mercredi. Durant neuf mois, vingt accusés vont devoir répondre du rôle qu’ils ont joué dans cette tuerie de masse.
Alors que la cour d’appel de Paris avait annulé en 2019 la mise en examen pour « complicité de crimes contre l’humanité » de la multinationale Lafarge, la Cour de cassation a invalidé, mardi 7 septembre, la décision. La mise en cause de la multinationale pour « financement du terrorisme » est par ailleurs confirmée.
Alors que le procès des attentats s’ouvre mercredi pour neuf mois, l’ancien procureur de la République de Paris, désormais en poste à la Cour de cassation, revient pour Mediapart sur sa nuit du 13 novembre 2015 et livre son analyse sur les réussites et les dysfonctionnements de la lutte antiterroriste.
À la veille du procès des attentats du 13-Novembre, fin de notre série consacrée à l’histoire sanglante de la première cellule djihadiste à avoir commis plusieurs attaques en Europe. Le 22 mars 2016, la capitale belge était frappée.
Le 9 janvier 2015 au matin, la police saisit un bloc-notes contenant des contacts téléphoniques consignés par le terroriste de l’Hyper Cacher. Cette pièce capitale n’a jamais été exploitée par les juges, révèle Karl Laske dans son livre « De la part du calife », et pourrait faire rebondir l’enquête.
Au lendemain des attentats du 13-Novembre, les services secrets européens sont à la poursuite des survivants de la cellule terroriste qui, depuis leur base arrière en Belgique, préparent une nouvelle tuerie de masse.
Alors que Paris débute son week-end et que le Stade de France accueille un match de foot, dix terroristes perpétuent le pire attentat commis dans le pays depuis la Seconde Guerre mondiale. 131 morts, plusieurs centaines de blessés et des familles endeuillées.
Alors que des avions Rafale de l’armée française opèrent des bombardements en Syrie pensant déjouer un attentat, les terroristes sont déjà en Europe où ils mettent la main aux derniers préparatifs avant de se diriger vers Paris. Troisième épisode de notre série.
Deuxième épisode de notre série consacrée à la cellule terroriste qui allait frapper le 13-Novembre. Durant l’été 2015, plusieurs djihadistes ayant côtoyé Abdelhamid Abaaoud en Syrie « jouent aux touristes » en Europe. En toute impunité ou presque.
Alors que le procès des attentats du 13-Novembre doit s’ouvrir le 8 septembre, Mediapart retrace l’histoire sanglante de la première cellule djihadiste à avoir commis deux attentats en Europe ayant fait 131 morts en région parisienne, puis 32 en Belgique. Premier épisode d'une série de six articles.